Archives

04 décembre 2005

En Décembre


La page du site
Noël à l'Escoubaïre
"Notes perso" (demandez le lien)
Le départ en vacances
Les randonnées de Françoise : les gorges de la Nesque
Luke et ses parents au judo
Le piège à fourmis, mauvais temps, l'histoire avant le coucher,
à Pernes les Fontaines chez Alain Lamy
Une journée avec les Cannella
L'anniversaire de Camilla
Les Marines de Thérèse, l'AG chez Surdi 13
Film : Backstage
Humour - Les dessins du Canard, Créativité avec Hubert Jaoui
Les images de l'ouragan Katrina

30 novembre 2005

Fin Novembre : c'est tout bon !


C'est tout bon pour Thérèse qui est rentrée chez elle et qui reprend goût à ses activités. Nous lui recommandons de ne pas veiller trop tard !

Le mois de Novembre
Dehors beau et froid, dedans les pannes d’électricité dès qu’Anne Françoise met de l’eau sur sa cuisinière…
Les enfants ont préparé l’arbre de Noël avec un peu d’avance et le lapin, au jeûne forcé parfois, en est arrivé à ronger la toile du petit bassin de son domaine. Comme jadis dans mon enfance nous gardons les épluchures de légumes, Françoise achète des carottes avec des fanes que je suis chargé de livrer à cette pauvre bête sans oublier de dire que c’est de la part de la cuisinière.

La chorale "A Coeur Joie" des Quatre Dauphins.

Lire en chemin

Le Livre du Voyage en photos par la Compagnie du Passeur.

28 novembre 2005

Les randonneurs


Le jeudi Françoise part toute la journée marcher avec un groupe de randonneurs. Cette fois ils avaient rendez Vous à Entrevennes sur le plateau de Valensole pour faire 18 km au milieu des champs de lavande.

Samedi 26 une réunion à la Maison des Associations d’Aix rassemblait une centaine de Malentendants intéressés par les aides auditives qui peuvent leur rendre la vie plus douce.

A Cœur Joie le 27 - Il fait beau et froid et nous sommes allés chanter à Marseille toute la journée ce dimanche. Nous répétons le Magnificat de Reutter avec plusieurs chorales de la région. Nous sommes près de 200 à chanter ensemble ou par petits groupes. C'est fatiguant mais sympathique.
Une population en fait assez âgée ces collègues. Au moins pour les messieurs je me trouve dans la moyenne d'âge, c'est dire !

21 novembre 2005

19 et 20 novembre

A l'hôpital
Le 19 novembre, Thérèse se retrouve à l'hôpital après s'être endormie sur sa chaise à 3 heures du matin...
« Thérèse d'amour » (selon Marie Carmen) est partie à l'hôpital samedi .
Son moral semble intact si son col de fémur est sans doute endommagé.

Jeudi : « Tout va bien Marie !
Thérèse vient de m'appeler encore aujourd'hui et on la renvoie chez elle demain vendredi après un petit séjour d’une semaine à se faire dorloter.
Donc pas de fracture nette. Et elle reprend la marche avec son déambulateur... »

Une belle journée à Marseille.
Le 20 novembre, un dimanche pour éviter la bousculade, nous visitons les quartiers du Vieux port, du Panier et la Vieille Charité avec nos amis, des vrais Marseillais.

16 novembre 2005

Joyeux Noël



Retrouvailles avec le cinéma pour ce film qui illustre bien ce que je voudrais faire passer.

Il y a quelques années, en 87 je crois, je me suis intéressé aux lettres que Jean Bitterlin, brancardier pendant la guerre de 14, avait adressées à sa famille. Bien avant qu’il soit mon père, Jean comme les autres, sans y croire, s’attachait à « bouffer du boche ». Je ne pense pas qu’il ait risqué sa vie car il a été mobilisé tard et faisait partie des étudiants en médecine en renfort du service sanitaire.
Je me souviens avoir présenté et lu des passages de ses écrits devant un caméscope avec cette distance moqueuse du descendant voulant montrer la vanité de cette Erreur fondamentale qu’a été la Grande guerre qui se voulait être la dernière…

Pour en revenir au film nous n’avons pas été déçus. Bien fait, beau, émouvant, il correspond tout à fait à ce que j’en attendais. Et cette co-production internationale est aussi une réussite pour les liens qu’elle a du susciter entre l’Ecosse, la Roumanie, l’Allemagne et la France.

12 novembre 2005

Long week end du 11 novembre !


« Tiens tu n’es pas en classe Joanna (6 ans) ? »
« Non c’est férié à cause de la guerre ! Tu savais pas Grand père ? »
Les cousins se retrouvent dans le jardin pour construire des cabanes et Grand père de faire des belles photos.
Les parents de sortie, Grand père est chargé d’endormir les cinq enfants. Oui Luke faisait partie de la famille ce soir là. Tout se passe bien, ils avaient vu, chacun dans leur coin, leur cassette préférée.
« Grand père, tu nous racontes une histoire ? »
« Quoi ? vous venez de passer la soirée devant un film et vous en voulez encore ? »
Un câlin pour chacun, Luke s’est endormi dans les bras de William et Tommy dans ceux de Grand père.
Voir les photos du jour

Chez Thérèse C., le 12 novembre, une petite expo.

Nos voisins allemands
C'est intéressant d'avoir l'opinion de nos voisins allemands sur ce qui se passe en France car les derniers événements dans les banlieues n'ont pas donné une image reluisante de la France.
Je ne sais pas trop moi-même que penser de la situation.
Il n'y a pour le moment que des dégâts matériels (ou presque) et chacun sait qu'en fin de compte ce sera une occasion de relance même partielle de l'économie, ne serait ce que pour la construction de voitures... même les assurances s'engagent à rembourser les préjudices !
Non la classe politique ne se remet guère en cause, les classes aisées ne sont pas prêtes à abandonner leurs privilèges et continuent de consommer dans le confort et le gâchis ! La répression de M. Sarkozy n'a fait qu'attiser les flammes. La Gauche n'a rien à proposer et se contente de se quereller. En 1968 les idées jaillissaient, aujourd'hui les casseurs ne revendiquent pas grand chose comme s'ils ne pensaient à rien.
Je crois qu'à tous les échelons la communication est indispensable et dans la mesure de nos possibilités nous devons y participer.

09 novembre 2005

Les annonceurs de la Parole :

Une correspondante inconnue qui se nomme Christiane :
« Personnellement je ne sais plus trop comment je me situe par rapport à la foi, la vie m’a fait m’éloigner d’un idéal mais on ne se renie jamais complètement et il y a toujours une certaine sensibilité au "divin " qui demeure. »

 Bonsoir !
Oui nous détenons une parcelle de Vérité, j'en suis convaincu. Nous cherchons à être témoins de la Parole par ce que nous sommes plus que par ce que nous savons.
Si à travers nous passe l'étincelle alors tant mieux !
Toutes les étincelles n'allument pas des feux...
Aujourd'hui dimanche je ne me sentais pas particulièrement expressif ; je ne me voyais pas un bon témoin et d'ailleurs je me suis presque trouvé sans voix quand il m'a été donné d’être porte parole.
La forêt dans laquelle je me suis promené cet après midi, pauvre et attendant l'hiver, me paraissait, elle, éloquente.

"Aujourd’hui, dans cette banlieue de Seine Saint Denis où je travaille la grisaille du temps ajoute à l’inquiétude environnante, cette morosité ambiante me contamine."

 Allons bon ! Je pensais encore qu'une foi à transporter les montagnes transformait les canards sauvages en enfants du bon Dieu.

Invitation de ou à la Folie

04 novembre 2005

En Novembre

Oui Françoise est ici avec sa sœur Rosette et elle voudrait bien me bouger pour aller marcher dans les environs alors que pour faire de l'exercice je pratique le yoga et pour prendre l'air j'ai mon jardin avec tous les travaux de l'automne : déterrer les bulbes de dahlias pour les faire reposer l'hiver dans la cave, retourner la terre et traiter les arbres fruitiers.
Le 3
Après avoir fait une excursion dans les carrières d’ocres à Roussillon, les promenades et visite de la ville nous gardons le suspens pour demain.
Voyage en Inde
Ce matin je suis allé, 17 ans après, à Jaïpur grâce au blog de Jac qui, à son tour s’apprête à partir en Inde : « C'est tout bon de te suivre même avant le départ... J'ai apprécié le petit tour à Jaïpur de ta copine Candy. (voir le récit de Candy). J'ai revu tout ce que j'avais découvert en 1988 et rien n'a changé apparemment. »
En Lybie
Sur son site , Jac nous avait déjà enchanté par ses différents reportages et notamment son voyage en Libye. Nos amis Viel sont allés dernièrement y faire un tour et nous ont communiqué quelques photos

Sur la côte de Bandol
Je suis allé de bon cœur accompagner ces dames et nous avons passé une bien agréable journée malgré un temps incertain.
Nous avons pique niqué sur un banc de la plage des Lecques et fait une promenade tranquille et bien agréable dans les collines de la calanque de Port d’Alon au milieu des bruyères en fleurs.
Au retour nous sommes passés visiter la basilique de St Maximin alors que la pluie nous avait rattrappés.


Le 5
Nous voyons épisodiquement nos amis de Bruxelles. (voir leur séjour en 2002) Ils sont en séjour actuellement au château Bel Air ( les vues de 2000) et sont venus faire un petit saut pour le déjeuner. Françoise s’est mise en quatre (même six puisque Rosette et Yaël étaient avec nous). William nous a fait la surprise de nous donner un récital de saxo, tout fier de ses débuts prometteurs.
Ils ont apprécié le feu de cheminée et Pierre nous a montré son ordinateur sur lequel il fait des montages vidéo.
Le 6
Dans les bois de Peyrolles
Alors que les enfants participaient à une course d'orientation organisée par le clan Delenne dans cette même région, nous étions invités par Lydie et Henri à une journée champêtre ou plutôt sylvestre qui nous a donné l'occasion d'une sympathique rencontre avec "nos amis de trente ans" ainsi que Annick, Jacques et Sabine.

31 octobre 2005

Le temps des chrysanthèmes


Nos amis Philippe et Marie Thérèse (voir en 2003 ), les Normands de St Wandrille Rançon(près du monastère où s'est retiré L'abbé Pierre pendant un temps), en visite après un voyage culturel en en Afrique du Nord.
A propos de l'abbé interviewé hier soir sur France2 par le redoutable Fogiel, Marie Thérèse, qui avec Philippe a tenu pendant plus de trente ans la quincaillerie Quertier à Caudebec en Caux. nous a rapporté ce fait de vie :

Une après midi de l’année 2000 alors qu’elle tenait le magasin elle voit arriver l’abbé Pierre avec un paquet : « Pouvez vous me rendre un petit service ? Je voudrais offrir ce poste de radio à quelqu’un mais je ne veux pas qu’il soupçonne que je l’ai acheté pour lui. Alors si vous pouviez me l’emballer comme un article d’ occasion… » Et il a fallu défaire l’emballage, les protections, les garanties afin que l’abbé puisse offrir simplement et discrètement son cadeau…
Une bonne façon de situer le personnage.
Espérons que Marie Thérèse n'ait pas été en contact avec des oiseaux pendant son voyage car elle rapporte une grippe..., ou tout du moins un rhume carabiné.


Parmis les occupations de ce 30 octobre ensoleillé et printanier,
la cueillette des kakis choisis bien mûrs... et la lecture bien entourée...


Le départ vers la Normandie... 31/10

29 octobre 2005

L'appareil de photos de Thérèse C.


A la pointe du progrès Thérèse n’attend personne pour prendre des photos en toute circonstance et souvent même de la télé quand elle est toute seule.
Elle a consommé une grande quantité d’appareils surtout quand il s’agissait de « jetables »… A la longue il s’est avéré que son budget s’en est trouvé fort alourdi car elle tenait à garder tous ses clichés tirés le plus souvent en double exemplaires, avec ou sans promotion, sur papier, pour pouvoir les montrer et les distribuer largement.

Depuis quelques temps, comme la plupart des professionnels, elle a adopté le Numérique. Non pas le Nikon dernier modèle ! non Thérèse n’est pas prétentieuse, elle s’accommode très bien d’un miniature qu’elle a trouvé à Mac Dan pour 6 euros. Oui moins cher qu’un jetable ! Et, ravie, elle ne se prive plus de « fusiller » durant ses émissions préférées. Son impatience se trouve à l’épreuve et doit être contenue ensuite, tant mieux pour son porte monnaie, car elle doit passer par l’ordinateur pour prendre connaissance de sa production. Le tri est difficile car sa tolérance est grande pour les flous ou mal cadrés qui peuvent inspirer ses aquarelles, mais parfois, il arrive que, l’on puisse, reconnaître un sujet.

Nos amis Philippe et Marie Thérèse (voir en 2003 *), les Normands de St Wandrille Rançon(près du monastère où s'est retiré L'abbé Pierre), en visite après un voyage culturel en en Afrique du Nord

27 octobre 2005

Revenant de Sigonce


« Je suis émerveillé de voir que, Yaël et toi en premier, dis je à Sylvie, vous savez prendre du bon temps au calme, dans les conditions idéales de proximité de la nature et loin de l'agitation des villes.
J'ai cueilli quelques olives mais que c'est ingrat de procéder d'une façon tout artisanale ! Françoise y tient et c'est vrai que l'année passée nous les avions bien préparées.
Ce petit tour avec toi dans la colline que je commence à bien connaître m'a fait du bien. La mare aux sangliers et la tombe de Mr Ballanche m'ont fait rêver. Mais le pigeonnier en ruine, perdu dans la forêt, même devant un paysage paisible et grandiose, me parait tout à fait utopique et irréalisable pour une acquisition. Sauf si tu voulais en faire un lieu de retraite comme une ermite, pour une semaine chaque année par exemple. »
Les feuilles de papier délavées et appliquées sur les arbres comportant la prescription « chasse interdite » écrites par Yaël probablement m’ont fait sourire. Préparant la course d’orientation du week end prochain qui doit se dérouler à plusieurs kilomètres, elle souhaite ainsi mettre les participants à l’abri des balles perdues ce jour là, en tentant de dissuader, plusieurs jours à l’avance, les chasseurs de faire usage de leur arme. Gageons que le rare gibier des environs ne sera pas épargné grâce à ses affiches !

Voir les pages Sivi et la compagnie du Passeur

Les enfants en vacances préparent Haloween. Matis s'entraîne.

23 octobre 2005

Chez les Franciscains


J'ai profité d'être libre et que leur communauté apparaisse réduite aujourd'hui pour me faire inviter à déjeuner chez les Franciscains.
Noël le responsable des repas m’a accepté ne réclamant que mon sourire ; Christophe et Jean Marie semblaient ravis de mon initiative.
C’est la première fois depuis quelques années que je n’avais pas fait cette démarche. Emu, entouré des sept frères, après l’apéritif dans le salon marocain, j’ai été accueilli solennellement par le père Luc.
Nous avons partagé le repas du dimanche dans la salle à manger qui ressemble plus à un réfectoire. J’ai pu évoquer la mémoire des disparus Daniel et Gilles et faire un peu mieux la connaissance des nouvelles têtes, Olivier le gardien et Marcel.
Après les constatations habituelles sur la fréquentation de plus en plus clairsemée et vieillissante de l’assemblée dans les paroisses, le manque de relève pour assurer les fonctions ministérielles et la place des femmes dans l’Eglise, je n’ai pas manqué de placer mon sujet favori à savoir l’annonce de l’Evangile par Internet.
A mon voisin Christophe j’ai proposé de réserver une rubrique régulière sur mes pages pour y placer par exemple une méditation hebdomadaire. Il n’a pas dit non…

22 octobre 2005

Boule d’énergie


Nous parlions de boule d'énergie pour Tommy.
En dirons nous autant pour Laurence ?
Ne nous y trompons pas, David, le spécialiste du bidouillage n’est pas loin.

17 octobre 2005

Cath


Nous étions passés à Aluze en septembre et nous avions passé un bon moment avec François dans son atelier. Dans une fausse manœuvre j’ai anéanti toutes les photos que j’avais prises et que je promettais d’exposer. Nous gardons, heureusement en mémoire, les bons échanges que nous avons eus.
Catherine a écrit plusieurs livres que nous recommandons sur le couple. Dans les derniers, "Ces femmes qui en font trop" et "C'est de ta faute".

Ce matin, (17 oct) Cath passait à la télé sur la Cinq dans une émission sur le travail des femmes.

13 octobre 2005

Dans le jardin


Depuis le début de l'année 2005 Françoise s'est installée ici avec moi. Et oui j'ai repris une vie à deux et en apprécie les joies et avantages.
De vieux célibataire je repars dans la vie sans prétention ni projet particulier. Chaque jour apporte son lot de surprises et je sais bien que l'énergie disponible ne durera pas éternellement. Je veux être prêt à quitter tout et en même temps assurer au maximum le bonheur de mon entourage sans me contraindre et en communiquant le mieux possible. Je pratique le yoga et l'ordinateur avec un œil sur le jardin.

Ete indien
Alors que Françoise a beaucoup de peine pour retrouver ses archives disparues avec l’ordinateur volé, nous nous partageons, dans le bureau, la machine qui n’a pas tenté le visiteur malvenu.
De mon côté, je me suis mis à jour dans l’élaboration et la mise à jour des différentes pages du site et du blog.
Dans le jardin, l'automne arrive doucement et nous fait profiter de l'été indien. Les derniers raisins se font manger par les pies, les pigeons se réunissent autour des petits bassins.

Les randonnées de Françoise

11 octobre 2005

Vie tranquille


Le 6 octobre
Nous menons avec Françoise une petite vie tranquille. Et quand elle n'est pas là j'oublie facilement les rendez vous importants.
Et bien aujourd'hui je suis tout seul. Françoise s'est inscrite dans un groupe de randonnée et elle va aller marcher tous les jeudi. Elle est partie ce matin pour la première fois et je me retrouve au calme mais avec un mal de dos du au changement de saison auquel je m'adapte toujours très difficilement. Je me demande si je vais aller mieux ou rester complètement bloqué.
Jean Phi nous a demandé de prendre une photo de l'estampe japonaise qui nous a été offerte par ses amis chez qui nous avons été reçus lors de notre séjour.

Je suis connecté sur Messenger en attendant une éventuelle conversation en direct avec ce dernier !
Et quand personne ne répond je ne me trouve pas abandonné. Grace à la messagerie, je me dis que je serai lu à un moment ou à un autre. Le fait de partager sa vie avec une personne modifie un peu le style de relations épistolaires que nous pouvons avoir avec nos correspondants. C'est un problème qui rejoint les fameuses copies cachées ou les pages web accessibles à tout le monde. Cependant, la vraie affection ou amitié ne s'embarrasse pas, à mon avis, de ces détails.
Ainsi ce matin je reçois dans mon courrier un message de Brigitte qui reprend une conversation interrompue depuis quelques années... Je reçois aussi tout un paquet de photos de Jean Louis que je vais ajouter à ma page ARTANNES et des accompagnements musicaux que Vincent m'a trouvé pour renouveler mon répertoire.

Ici il fait un temps superbe et mes petits états grippaux se dissipent.
Les Delenne sont partis à Paris pour admirer l'expo DS19

02 octobre 2005

Tommy



Comme en septembre, je commence le mois en parlant de Tommy.
Je le vois grandir rapidement et je cherche à profiter au maximum de la petite enfance qu’il va quitter si vite. Ses frères et sœurs juste un peu plus grands sont dans le même panier et ses cousines sont déjà des jeunes filles. (video)

Je les vois de ma baie vitrée arriver pour jouer dans le jardin quand ils n’ont pas d’autres occupations. Alors je m’accorde une petite récréation et débouche du patio en fonçant sur eux. Ils n’attendent que ce moment pour filer avec des grands cris vers le fond du jardin en se dispersant Bien sûr c’est Tommy que je rattrape en premier ! Alors il se retourne et clame « Je suis avec toi Grand père ! » …

Acte 2
Tommy : « Tu sais Maman Grand père y m’a étranglé » (il a du vocabulaire à 4 ans et demi)
Grand père (cherchant une complicité avec Tommy) : « Je t’avais dit de ne pas le dire à Maman »
Sa maman : « C’est pas possible ! Tu dois être trop casse cou avec Grand père »
En fait, les rencontres avec Tommy sont spontanées, souvent brusques et se terminent par un calin ; il adore se frotter la tête qu’il a , comme un bébé, encore bien grosse. Souvent Grand père a bien du mal à se défaire des accrochages de cette boule d’énergie.

29 septembre 2005

La fin du mois

Septembre

Après son aventure Pierre revient sur le "Camino" avec sa femme.

Rentrés au bercail après une virée familiale en Touraine nous mettons à jour nos activités locales.

Françoise bien secouée par l’accident de sa fille se retrouve sans voix. Bien heureusement Esther (qui était dans la région cet été) ne s’est pas endormie définitivement au volant mais se retrouver dans le fossé avec son fils de 4 ans après une nuit de fête montre une faiblesse dans l’organisation…

Nous avons eu la visite de nos Japonais ! Ils sont repartis hier vers Paris pour voir leur copain Max qui devait aller faire le voyage en juin pour les retrouver et qui, juste la veille de son départ, a eu, lui aussi, un accident de moto. Il s’en tire handicapé, mais provisoire, espérons le !
la photo avant le départ
Notre exilé pour deux ans avait bien du mal à quitter la maison familiale à laquelle il semble très attaché.

Les photos 2005

21 septembre 2005

La confiture d’abricots


Le 21 : Nous voici en automne. C’est pour nous la belle saison. La pluie de la fin d’été, la fraîcheur des nuits, le soleil plus doux, la nature revit.
En faisant des conserves avec les fruits du jardin, dernières figues, dernières prunes, pommes, raisins, kakis, les sensations de mon enfance remontent dans mon actualité.
Je revois Maman dans la cuisine aux carreaux bleus de la rue Pasteur en train de surveiller la bassine en cuivre rouge dans laquelle mijotait la confiture d’abricots.
Que c’était long, pour moi, d’attendre que tout soit mis en pots pour avoir le droit de nettoyer le récipient , avec le doigt, mais aussi avec la cuiller car le doigt glisse sur le sucre ! Je préférais pourtant et de loin ce procédé festif plutôt que d’aller ouvrir la porte à Monsieur Vernier.
Il venait tous les ans, et même plusieurs fois par an je crois, livrer, pour la famille, sa propre production. Il avait une grande barbe, était haut de taille pour moi bien petit à l’époque et, devait être j’imagine, amoureux de ma maman… Mais elle, mère de huit enfants et veuve, forte personnalité, elle ne se laissait guère approcher.
(voir les histoires de Grand père)

20 septembre 2005

L'essence.

>Voici la proposition : "N'ACHETONS PAS UNE GOUTTE D'ESSENCE AUX DEUX PLUS IMPORTANTES COMPAGNIES PÉTROLIÈRES (qui n'en font plus qu'une maintenant), SHELL et ESSO.
Si elles ne vendent plus d'essence, elles seront obligées de réduire leurs prix. Si elles réduisent leurs prix, les autres compagnies devront les suivre."

C'est complètement utopique et antidémocratique, à mon avis.
Nous avons des gouvernants élus, ce sont eux qui peuvent gérer cette affaire et notamment de sanctionner et taxer les compagnies pétrolières qui font des bénéfices éhontés sur le dos des consommateurs.
La meilleure solution pour nous sera de faire des économies, réduire notre train de vie et nos transports en voiture afin de ne pas compromettre l'équilibre vital et assurer un minimum de confort à nos descendants.
(Papa Marc)
Voir la pétition.

18 septembre 2005

Reprise des activités


Le 17 - A Jphi : « Tout une bande d'enfants encore cette après midi dans le jardin. C'est au tour de William d'inviter pour son anniversaire...
On n'en sort pas.Sylvie et Thierry sont là aussi avec Yaël ! Chloé avec Luke.Tout ce monde dans le jardin mais aujourd'hui il fait plus froid donc probablement pas de piscine ! Quoique ! On ne sait jamais ... »
A voir Sylvie fatiguée en permanence je déprime malgré l'agitation autour des copains et cousins de William.C'était, pour eux, Thierry et Yaël, un week end aixois. Ils venaient présenter les activités de la Compagnie du Passeur à la foire aux associations Assogora.
Je préférais être hier, à planter tranquillement les fleurs que Marie Hélène, notre fleuriste préférée, nous fournit épisodiquement et… largement.

Le 18 Françoise , en Normandie, a des soucis avec sa fille Esther qui a eu un accident de voiture cette nuit. Elle doit être soucieuse et fatiguée elle aussi.
C'est pas le beau temps ici ! mais "c'est pas grave", dirait Thérèse dont nous avons inauguré, vendredi soir, l’appartement au 5ième de la Villa Corèze * ! Elle a regardé tranquillement cette après midi au coin du feu, le premier de l’année, les matches féminins de tennis que nos représentantes françaises ont perdu d’ailleurs.

Jphi et Cordula, nos Japonais *, sont arrivés en Allemagne pour passer leurs premiers jours de vacances. Ils sont peut être allés voter car, là bas c’est l’événement à suivre. Schroëder est en train de jouer sa place.

Ne manquez pas d'écouter le canular du siècle !

16 septembre 2005

Solitude


Cuisine propre et soignée
Bon appétit !
Les repas, sont dirons nous, simplifiés. Ce midi quelques pommes de terre cuites à l'eau avec un reste de pâté. Mais j'aime.Pas de courses depuis dix jours. Pour agrémenter le menu, deux petites tomates qui ont poussé toutes seules, ça et là dans le jardin.
Les plants d'aubergines plantés en août commencent à donner. Je vais pouvoir améliorer mon ordinaire tout en continuant à faire des compotes de prunes * et figues.
J'ai vraiment du mal à quitter l'ordinateur.
A peine ai je fini une tâche qu'une autre se présente. J'ai vraiment l'impression d'être "relié". Dans un autre temps certes que la présence physique ou même que le téléphone mais dans un certain respect des correspondants qui me contactent selon leurs disponibilités.
Le 16 J'apprécie tellement les moments de solitude !
J'apprécie tellement les moments de solitude !
Mes séances de pratique au soleil * sont un vrai bonheur.Je suis un rêveur, j'ai l'impression d'être proche de mon âme, de me rendre compte qui je suis quand je suis seul. Ensuite quand je rencontre les autres j'apprécie mieux qui ils sont.
Ainsi hier, je suis allé regarder jouer Tommy qui était avec ses jouets à s'inventer des histoires. Nous étions bien tous les deux sans nous parler, sans nous gêner.
Pourtant ce n’est qu’en entracte. Dans quelques jours nous nous retrouvons avec Françoise .
La vie commune, pleine de vitalité et de surprises qui comblent nos attentes, va reprendre son cours.

Ne manquez pas d'écouter le canular du siècle !

15 septembre 2005

une heure et trente huit minutes




Aujourd'hui nous nous étions mis d'accord Chloé (bientôt 14 ans), sa mère et moi pour qu'elle passe du temps "en ville" de 12h à 15h30 avec ses amies.
D'autre part un rendez-vous fut pris à 15h30 à un endroit convenu "en ville" pour pouvoir nous rendre chez le médecin à 16h.
Bref, rien d'insurmontable.
Ce qui est remarquable dans cette histoire c'est la suite...
Ne voyant personne ne venir au rendez-vous à 15h45 une légère contrariété s'empare de moi.
A 16h ce sentiment se transforme en colère car telle était l'heure convenue chez le médecin.
A 16h15 une sorte de mélange d'inquiétude et d'impuissance s'empare de moi, en effet, ne sachant où se trouve notre Chloé, ni avec qui.
A 16h30 l'enquête démarre et les coups de téléphone portable pleuvent à destination des parents des amies de Chloé et ceux ci identifiés, ils semblent aussi embarrassés que moi du non respect du contrat.
A 16h45 nous nous retrouvons à faire des recherches en ville avec les parents "amis".
Ils sont de leurs coté en voiture et moi en moto...
A17h08 un coup de fil libérateur d'autres amis qui sont les propriétaires du bar où nous avions rendez-vous.
Elles sont là........................................!Je garde un sang froid qui me surprend moi même et je réclame tout naturellement des explications.
Ben .... on...... n'a.... pas... vu l'heure.!!!!!
Soufflé par de tels propos je décide de ne pas répliquer et me contente de ramener l'intéressée à la maison.
Un bref échange avec les parents de la copine et nous décidons de ne pas renouveler l'expérience dans l'immédiat.
David.
P.S : C'est long des fois une heure et trente huit minutes...

14 septembre 2005

L’anniversaire de Joanna


Matthieu et Anne Françoise supervisent les jeux animés et dirigés par William et Camilla. Ils ont déjà passé la main…Pourtant avec la bande d’enfants à gérer les problèmes d’organisation paraissent angoissants : « encore une heure et demi à tenir » dit Anne Fr. à 15h30A 17 h tout est terminé en principe. Les parents reviennent chercher leur progéniture. Plusieurs se trompent de porte et je dois aller ouvrir. Le beau temps revenu, il a fallu trouver des maillots de bains pour les amateurs de baignade. Les enfants ont goûté la tarte aux mûres de la maman de Joanna pas peu fière de sa préparation. Joanna a soufflé les bougies.

10 septembre 2005

Le canular du siècle


Ecoutez le Président en direct !
http://marc.bitterlin.free.fr/2005/septembre/blogSept.html#canular

Ainsi j’avais noté de parler du canular du siècle. A savoir d’admirer l’autre soir l’équipe de France de foot, la main droite sur le cœur gauche (et pas l’inverse) chanter la Marseillaise avant le match qui l’opposait à l’Irlande.
Je dois dire que je ne suis pas spécialement accroc pour regarder ce sport et je serais bien passé à côté de l’événement s’il ne nous avait pas été signalé le lendemain.
Oui c’était un canular car un jeune imitateur dont je n’arrive pas à me souvenir du nom s’était fait passer pour Chirac en personne et avait réussi à contacter Zidane notre idole à tous, pour lui demander ce geste plein de compassion ; lequel avait donc promis de s’exécuter : « On le fera » avait-il répondu tout ému et en direct au président.
Vincent est chargé de retrouver l’image immortelle et je ne manquerai pas de vous la communiquer.
Vincent a adopté l’ordinateur et se montre très compétent alors qu’il ne peut pas se servir de ses doigts.
Savez vous ce qu’est le pisiforme ? Un des petits os du poignet qui par sa protubérance ponctuelle permet de faire des touches précises sur le clavier. C’est donc l’outil privilégié de Vincent pour maîtriser son appareil. Et il est très performant alors qu’il hésitait à en acquérir un. Prenant ses informations dans son entourage il a acquis, dès le début, un MacIntosh. Nous ne nous sommes pas fâchés pour autant bien que je reste un inconditionnel du PC. Nous confrontons nos pratiques régulièrement.

09 septembre 2005

Vie de célibataire provisoire


Le 9.
Après avoir invité à déjeuner un illustre comédien, j'ai nommé Hervé Haggaï qui va nous faire l'honneur d'être hébergé à l'Escoubaïre quelques temps..., nous l'avons renvoyé d'urgence à Marseille à 13h50 alors qu'il y avait rendez vous à 14h pour "travailler". Dans le métier les heures sont élastiques.
C'était bien sympathique mais en dehors de lui et Flavie qui vaque avec ses enfants, je ne vois pas beaucoup de monde et je suis obligé de préparer mon thé moi même et de le boire idem. La vaisselle est faite régulièrement ... très proprement (même avec de l'eau sale). C'est le temps des confitures de figues et prunes, le ménage..., de l'ordinateur.
Pour prendre l'air, je me suis attelé à la de taille des cyprès sur l'escabeau branlant et, en me piquant les jambes et les bras, des pyracanthes. (je ne joins pas la photo car je n'aurais jamais eu le temps avec les dix secondes du retard de l'appareil de descendre de l'escabeau et d'y remonter sans risquer très gros...)

08 septembre 2005

Identité


Le 7 septembre
Voici donc le cliché que j’ai réalisé cet après midi.
Il me fallait absolument une photo en deux exemplaires pour renouveler ma carte d’identité. Récente, ressemblante, tête nue, de face, sur fond blanc, format 35x45 mm, en noir et blanc ou en couleur.
Parfait ! oui mais ? L’imprimante capricieuse avait fait sécher l’encre qui devait rester dans la cartouche. Même en noir, puisque j’avais la permission, rien ne venait… Il a fallu se rabattre sur une autre machine qui n’offrait que du noir.
Le résultat est très sombre contrairement au spécimen que je vous présente !

PapaMarc

PapaMarc

07 septembre 2005

Les vendanges en Bourgogne !



Des bons souvenirs, bien anciens pour moi maintenant. Je trouvais bien dur de passer la journée cassé en deux pour couper les raisins et tenir son rayon.
J’avais douze ans et j’aimais bien me placer proche des anciens la Pauline, l’Armandine ; elles semblaient infatigable et, entre deux, venaient me faire un pied (de vigne) moi le petit parisien...
Aujourd’hui plus besoin de rassembler amis et bonnes volontés pour faire la fête pendant plusieurs jours ; la machine vous secoue des hectares dans le temps que mettait tout une équipe à faire dix rangs.
Mais le crémant c'est quoi déjà ? Une variété qui se ramasse en premier, je crois, et que l’on apprête avec du sucre pour faire du vin pétillant comme du Champagne.
Ici j'ai eu, cette année, de belles grappes, du noir, du blanc et j'en ai encore, du tardif rosé qui mûrit progressivement. Ce sont les figues et les prunes qui donnent bien en ce moment.
Oui nous avons eu beaucoup d'eau cette nuit mais rien de catastrophique ! Au contraire la terre est ravie et la végétation repart.

05 septembre 2005

Le parapente


Le premier jour du stage Ecrire en Franche Comté, malgré les mauvaises conditions météo notre équipe d’animation a dirigé le groupe vers le lieu dit « La Roche du Prêtre » http://marc.bitterlin.free.fr/2005/aout/Ecrire/enPays2.html#petitgroupe
C’est d’habitude un site touristique qui domine le cirque de Consolation.
Là, dans les nuages, il nous a été suggéré de noter ce qui nous venait à l’idée. C’est ainsi qu’au retour dans notre lieu d’accueil, rassemblant de vieux souvenirs, j’ai mis en place ce récit du parapente.
Revenus sur les lieux deux jours plus tard nous avons pu fixer quelques vues du paysage.http://marc.bitterlin.free.fr/2005/aout/Ecrire/enPays2.html#visite

03 septembre 2005

la faille


En avant première pour mes "bloggers" voici le texte, tiré d'un fait véritablement vécu, qui a été présenté à la fête des tetxes en finale du stage Ecrire au Val de Consolation.
La faille
1 -2 – 3 – 4 – 5 .Au bout de cinq secondes, le parapente doit prendre l’air, s’élever grâce aux courants ascendants.Mylène pourra planer au dessus du vide comme un oiseau de proie qui repère sa victime. Elle doit courir le plus vite possible pour avoir suffisamment d’élan ; que le vent ne la rabatte pas le long de la falaise.L’abîme est là ; il lui revient de sauter en toute confiance et elle va le faire.C’est presque parfait ; seul un petit détail...Comme à son habitude, elle s’était harnachée minutieusement. Elle connaissait les risques qu’elle prenait. Voila cinq ans qu’elle sautait tous les week-end, sa pratique était sans faille.Pourtant alors qu’elle s’amarre à sa grande aile volante, elle jette un œil sur ses enfants qui jouent à côté d’elle ; sa fille se balance à une corde accrochée à une branche. Soudain Benjamin, deux ans, est sur le point de se faire renverser. Mylène a peur, elle crie pour arrêter de justesse le gamin. Puis elle reprend sa tâche mais elle a oublié d’accrocher le mousqueton central qui relie la ceinture à l’armature de l’appareil.
Après un signe aux enfants et aux équipiers affairés autour de leur matériel, elle s’élance confiante.
Il y a toujours un moment d’émotion avant de faire le pas. Cinq secondes pour revoir sa vie, 1, 2, 3, 4, 5.
Ce jour-là, c’était le saut de la mort.
L’appareil déséquilibré s’est mis en vrille et plutôt que de porter Mylène, l’a suivie dans sa chute. On a retrouvé son corps, cinquante mètres plus bas, fracassé dans les rochers.
Marc
25 août 2005 Val de Consolation

Qui êtes-vous ?

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Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.