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24 décembre 2006

Noël est passé. Trois ans déjà !

Avec Françoise nous nous retrouvons le dernier jour de 2003 alors que nous nous connaissons depuis plus de trente cinq ans.
En 2004 c’est l’année des tâtonnements, de la recherche d’un nouveau mode de vie entre Yvetot et Aix. En fin d’année il était même question d'un retour et puis non.
2005 c’est le partage, la vente de la maison de la rue de l’Epargne. Françoise récupère ses affaires et les stocke à Rouen.
L’ouverture en 2006 ! Après les formalités c’est l’achat de cette maison que Françoise récupère fin octobre pour l’aménager, l’habiter et, enfin, vous y recevoir tous, enfants et petits enfants.
Je suis vraiment très heureux de cet aboutissement alors que je l’accompagne dans cette aventure.

Noël 2006

Françoise a " resserré les rangs " et elle en est vraiment contente. Elle a pu rassembler son petit monde sans qu’il ne manque personne. Elle a retrouvé son grand fils rentré pour deux mois du Brésil, il me fascine par son regard bleu et profond. Si moi j’ai du mal à trouver mes mots quand il s’agit de prendre part à une conversation, je me contente de tenter d’accrocher ceux qui ont la parole facile, lui est intarissable, une encyclopédie vivante. Il est venu avec sa femme Marlène dont il prend d’autant plus soin, qu’originaire du Pérou, elle est quelque peu dépaysée dans notre pays dont elle découvre petit à petit la langue et les habitudes. Ce soir, avant de s’attaquer aux restes du réveillon, à la tombée de la nuit, nous sommes allé faire une courte promenade dans le froid et le brouillard sur le rivage désert des Petites Dalles. Quelques rares promeneurs, dont nous, osaient affronter l’atmosphère réfrigérante, sinistre mais grandiose de cette côte aux falaises abruptes dont des pans entiers tombent dans la mer, encore récemment.

17 décembre 2006

Rêves : Sans pantalon, les œufs.

Dans la journée m'est revenu ce rêve curieux de cette nuit.
Sans âge particulier, j'étais à Bourguignon,( la propriété de famille vendue et dont on ne parle plus depuis dix ans) et j'arrivais en chemise dans la grand salle à manger à l'heure du café. Heureusement ma chemise était assez longue car, bien gêné, je n'avais ni slip ni pantalon et je cherchais ma maman pour me dire où se trouvaient mes affaires. Je me vois ensuite sortir dans la rue dans cette tenue mais un peu rassuré tout de même car j'avais une cravate… Les interprétations sont ouvertes.
Les oeufs
Pour le bénéfice d’une kermesse j’étais chargé de vendre des œufs comme un camelot. En fait il s’agissait d’œufs (durs…) en plâtre pré peints en vert et qui pouvaient être repris pour être décorés.
Dans un stand, un certain Etienne me narguait en vendant, lui, des œufs sur le plat…

Autre genre. Un mélange d’actualité et de guerre d’Algérie réactivé par le souvenir évoqué par Françoise, du cousin Lucien, victime inocente de cette période peu glorieuse.
Nous étions en pleine époque et dans notre compagnie un appelé des « 2ième classe », un grand garçon tout simple, est promu au grade de colonel… En fait les officiers d’active rechignaient à partir en opération et le nouveau a été envoyé au feu. Il s’en est bien sorti et, étant en fin de service, il a pu rentrer chez lui avec la pension adéquate.

J'ai la conviction que les rêves sont, comme l’iceberg, l’émergence, un pourcentage minime d’une vie mentale intérieure, subconsciente ou inconsciente. Chaque image est symbole d’une pulsion ou d’une préoccupation. Il est intéressant de les retrouver au réveil, de les noter si possible, pour tenter de les interpréter afin de prendre un tant soit peu conscience de ce monde intérieur qui influe sur notre comportement.

A Yvetot
A une quinzaine de mètres de la maison, à portée de main pour ainsi dire, des bœufs à l’engrais, paissent et ruminent tranquillement. Paisibles, habités par leur instinct, ils semblent d’une patience infinie. Leur durée de vie est comptée pourtant et il leur reste peu de temps avant de se retrouver tout naturellement dans nos assiettes.

15 décembre 2006

Ordinateur et train électrique

Les jouets : ordinateur et train électrique
Ici c'est tout bon, le calme malgré l’approche des fêtes de Noël.
Oui je prends mes marques et je peux user de temps en temps de mon joujou informatique favori...
Que désirer de plus ?

Pour ses petits enfants, la maîtresse des lieux a consacré une pièce de jeux et installé le train électrique familial ; électrique certes, mais construit en "Lego" donc monté de toutes pièces élément par élément !
Il suscite donc la créativité comme un bon Meccano (sur Google : Livrable en 24h pour un Noël réussi…). J'ai plus joué au Meccano dans ma jeunesse qu'au train électrique que j’ai eu comme la plupart de mes copains ou cousins. En fait je préférais tout de même être dehors.
Page Décembre (cliquez)
Pour faire rouler le train : cliquez

01 décembre 2006

Décembre, oui le premier !

Bientôt (déjà..) la fin de l'année.

Le temps est tellement doux que les feuilles bien jaunies ne sont pas toutes tombées et les raisins sont délicieux, ceux restés sur les pieds, délaissés par les vendangeurs.
Françoise hier, en fin de sa randonnée du jeudi, a rapporté quelques grappes succulentes et voudrait en faire des confitures.

26 novembre 2006

Grand père dans ses fonctions

La leçon de tennis
A l'école
Conduire les enfants à l'école n'est point une corvée pour Grand père.
Dans les premiers temps de notre arrivée à Aix, c'était une des attributions du père de famille nombreuse que j'étais alors.
Je trouvais pratique à l'époque de faire du transport en commun … en moto.
C'était le bon temps !
J'aime retrouver ces moments et si on ne me le demande pas, je propose mes services occasionnellement.
Pour Luke, c'est aller le chercher, le soir, quand il n'y a pas d'autre solution… car Grand père est tête en l'air et oublie facilement les impératifs lorsqu'il est occupé au jardin. Alors le pauvre petit garçon se sent abandonné et la maîtresse ou la directrice prévient par téléphone les parents affolés.
Dernièrement je me suis proposé pour la conduite matinale de la joyeuse petite troupe qui se rassemble sous nos fenêtres chaque jour d'école.

C'était la fête ! Avec les trois petits voisins, neuf enfants de 10 à 3 ans sur la voie à peine goudronné. Ce chemin que nous avons pris, à pieds, ensemble, derrière la voiture à cheval, au retour de la cérémonie du mariage de Cordula et Jean Philippe.
Les petits se disputaient pour donner la main au grand père de tout le monde.

"Un ptit train s'en va dans la campagne
Un ptit train s'en va de bon matin …

Les plus grands courent devant pour arriver les premiers. Non pas encore à l'école mais au carrefour, point noir du parcours.
Là il n'y a aucune visibilité, le Chemin du Puy du Roy contourne un superbe chêne et il faut envoyer un éclaireur de l'autre côté de la route, à ses risques et périls car la circulation est dense à cette heure. En barrant la route aux voitures la petite troupe peut traverser et c'est la descente en courant sur le trottoir jusqu'à l'école.(vidéo)
Inscrire les petits à la cantine, donner l'argent du cinéma et vérifier le pointage, le chemin du retour prend ensuite le rythme d'une promenade de santé à travers la campagne qui se transforme progressivement en cité de villas fortifiées.

23 novembre 2006

Tommy au tennis


Depuis quelques temps Tommy tient absolument que Grand père le mène à sa leçon de tennis le mercredi matin. Il semblerait que ce soit la fête de la semaine.
On pourrait croire qu'apprendre à jouer au tennis demande de l'application et une certaine discipline à laquelle Tommy pourrait rechigner tellement il aime bouger dans tous les sens. En fait il adore !
Et Grand père a l'impression de se sentir important. Il a le privilège (et le devoir…) d'assister à la première partie de la leçon et de constater les progrès effectués chaque semaine par notre futur champion.
Ce matin, ensemble, en attendant l'heure, nous avons mémorisé le revers et répété le coup droit qu'il possède bien maintenant. Par un signe du pouce en l'air teinté d'émerveillement, il a fallu apprécier chaque geste du début de la leçon. Satisfait, au bout de six essais réussis, il a fait signe à son chauffeur qu'il pouvait passer à d'autres occupations, sachant que son père prendrait le relais pour venir le chercher à la fin de l'entraînement.

Le mercredi 29 il fait toujours beau ! Humide, certes mais l'hiver semble encore très loin.
Tommy vient à l'aube, bruyamment, rappeler que Grand père doit l'emmener au tennis. En attendant il tripote l'ordinateur à rendre l'appareil complètement malade ; mais attention, la souris n'a plus de secret pour lui. Pour éviter une catastrophe, il est invité à trouver une deuxième raquette et voici Grand père qui, dans le jardin entraîne son dernier petit fils. (voir photos)
L'heure arrive et … direction le Set club. Sur place, on nous informe que les quelques gouttes de pluie de la dernière nuit ont rendu les terrains impraticables … Bonne occasion, sans doute, pour les jeunes professeurs de faire une pause avant les prochaines fêtes de fin d'année car l'entraînement se déroule sur des courts en quick qui supportent n'importe quel temps…
Force est à Grand père de compenser et de se remettre au tennis, même dans le jardin légèrement mouillé

12 novembre 2006

Partage


Je ne parle pas beaucoup d'habitude et quand je prends le téléphone pour faire un geste d'amitié, rapidement je ne sais plus quoi dire comme à Joseph ce soir. Donc ce qui me paraît le plus pratique pour garder le lien avec mes proches c'est de faire part de mes réflexions quand j'aimerais les partager.
Aux correspondants d'accrocher s'ils le sentent !

Oui j'ai besoin du regard des autres, de mes proches, même s'ils ne me renvoient rien ! Je ne leur demande pas de me soutenir, m'encourager ou de s'occuper de moi mais de me faire exister par leur attention d'un moment en attendant que je sois mort.
Je crois que si je ne me montre pas avec mes émotions et mes faiblesses, je ne leur donne pas la possibilité de se montrer en vérité à leur tour.
Je pense que ce que je fais ne les intéresse pas forcément car ils ont une autre peau que la mienne mais ce que je sens et ce que je pense rejoint un peu, d'une façon ou d'une autre, une portion d'eux mêmes, fait partie de leur identité.
Voir le journal de la page Novembre

Retour au bercail

Me voici donc rentré à la maison. J'étais tout content, dans le train, à l'idée de recouvrer tout mon petit bazar ; on ne se refait pas si facilement !
L'automne est bien installé mais le temps est exceptionnellement doux. Le jardin m'attend pour préparer l'hivernage.

05 novembre 2006

A Yvetot, les travaux extérieurs


Le beau temps est exceptionnel et j’en profite.(voir la page Novembre)
D’autant que la connexion à Internet est très lente et que mes correspondants se sont évaporés. Avec des outils empruntés à droite et à gauche il a fallu s’atteler au nettoyage, au débroussaillage, à l’élagage des arbres du jardin qui s’en est trouvé comme agrandi.
Le feu d’enfer en bordure du champ avec les branchages coupés m’a réchauffé le cœur pour terminer la tâche.

03 novembre 2006

Vers Bourneville par la forêt de Brotonne

Notre nous sommes invités chez Gérard et Lydie en cet après midi ensoleillée du 1 novembre.
Un petit pincement de cœur en traversant la forêt de Brotonne. Je l’avais découverte et parcourue à cheval, il y a quarante ans.

Mon frère Philippe était médecin à Pont Audemer depuis 1963. C’est lui qui nous avait poussé à venir dans la région pour chercher à installer un cabinet de kinésithérapie. Notre choix s’était alors porté sur Yvetot qui s’écrivait alors Yvetôt. Petite ville de dix mille habitants dans lequel était implanté un seul cabinet tenu par une Mme Savoye peu ravie de me voir arriver. Pas trop loin de Paris et à quarante kilomètres de Philippe. Ce dernier me paraissait une sécurité médicale pour exercer un métier que je ne connaissais pas encore très bien. Elle s’est avérée bien illusoire en fait cette assistance car il était trop loin pour me donner du travail comme il le faisait à St Maur début 1960 alors que j’étais jeune diplômé, même si Philippe était encourageant à distance et proche de notre petite famille. N’a-t-il pas fait le trajet d’urgence un soir de juillet 1965 pour venir présider la naissance d’Olivier ?

Donc connaissant bien la région depuis trois ans et désirant faire du sport pour entretenir une santé menacée par des mœurs à tendance alcoolique, je veux parler des réunions de bridge ou des petits verres de Calva après les visites à domicile, il s’était inscrit à Routot dans un club hippique logé au cœur de la forêt. Pour faire une activité ensemble alors que nous avions tenté sans succès quelques parties de tennis il m’invite à le rejoindre. Je n’étais alors jamais monté à cheval et je jugeais, arbitrairement, cette pratique désuète et réservée aux personnes de la haute société, aux gens avec particule. Bonne occasion pour me remettre les idées en place et me faire prendre l’air.
Pour m’initier ou me donner des émotions il me faisait galoper dans les chemins forestiers sur une puissante jument noire, une ancienne trotteuse qui avait gagné des courses à Vincennes. Je n’avais pas besoin de conduire car elle connaissait tous les chemins surtout celui de l’écurie. Ce rendez vous sauvage et bucolique se trouvait donc à mi chemin entre Pont Audemer et Yvetot. Nous nous donnions rendez vous à l’heure du déjeuner et je prenais le bac pour traverser la Seine avec la DS 19 blanche.

Evidemment, pris par nos occupations et, j’avais déjà peu de temps consacré à ma famille alors que la profession démarrait fort, nous avons vite abandonné ces extras bien agréables. J’en garde un souvenir impérissable. Marie Jo m’a accompagné plusieurs fois et je pense qu’elle a continué ensuite seule jusqu’à ce qu’elle soit enceinte de son troisième enfant qui sera Anne Françoise.

31 octobre 2006

Fin du mois d'octobre en Normandie


L'événement de l'année : la maison de Françoise.
Vous aurez tous les détails sur le journal d'octobre (cliquez)
... et sur la page photo (cliquez)

06 octobre 2006

L'opération


"Grand père vient vite ! On a besoin de toi !"
En train de déjeuner et, soutenu par Flavie, l'interpellé osait demander un sursis pour s'exécuter mais Camilla restait inflexible.
"Il faut venir tout de suite, Maman est en train de soigner le lapin !"
Vous n'êtes pas au courant mais notre lapereau s'est estropié il y a quelques jours. Il s'est retrouvé tout seul avec sa mère après l'abandon de ses six frères et sœurs qui devenaient trop grand pour être nourris par les seules ressources de la maison et il a du faire des imprudences car il a une patte complètement inutilisable.
Devait on le soigner ou le sacrifier ? Il a été décidé de tenter l'opération sans passer chez le vétérinaire. Les enfants s'intéresseront certainement à sa cause.
Grand père, toutes affaires cessantes, se rend à la convocation. Les enfants sont rassemblés autour de la table recouverte d'un linge stérile et la petite bête bien maintenue par la chirurgienne du jour est confiée aux bons soins du nouveau faiseur de miracles.
Bien sûr il connaissait l'anatomie du lapin pour en avoir sacrifié une bonne quantité dans sa jeunesse et, pendant cinq bonnes minutes il a donc tiré sur la patte de la pauvre bête qui ne pleurait même pas…
"Ca dure longtemps ?" demande Camilla.
Malgré tout le savoir du nouveau spécialiste et ses vains efforts rien ne changeait. Alors… un pansement et un bandage posés, l'animal, sauvé de la casserole qui n'aurait pas demandé à être trop grande, fut remis en liberté non sans avoir bénéficié d'un petit câlin de celle qui ne l'avait pas lâché dans ces moments pénibles.
Il était temps ensuite de revenir à table.

26 septembre 2006

Le week end familial à Aix, 23-24 septembre

Deux journées(cliquez) bien différentes et bien agréables malgré un soleil absent ( voir Historique du week end )
Samedi après midi, il faisait encore beau, c'était la visite du vieil Aix. Notre ami Georges a su nous montrer les richesses de notre belle ville : le Cours Mirabeau bien sûr, le quartier Mazarin avec la fontaine des Quatre Dauphins, l'église St Jean de Malte sur la place où se tenait tout l'été l'exposition Cézanne, la rue d'Italie, la boutique de chapellerie du père Cézanne, le passage Agard, la place d'Albertas, la mairie et la cathédrale St Sauveur.
Le soir Sylvie et Thierry nous ont présenté avec beaucoup de talent et de bonheur des passages de leur spectacle "Lire en chemin"

Dimanche, la pluie ne nous a pas lâchés de la journée. C'est remarquable car nos invités du Nord se sentaient chez eux... Le jardin était impraticable et nous avons modifié progressivement nos plans d'accueil. Par ce fait, l'atmosphère était devenue plus conviviale et nous nous sommes retrouvés avec plaisir.
L'après midi, les enfants, bien encadrés par leur parents, nous ont présenté un spectacle et nous ont réjouis.

On s'est séparé, il pleuvait toujours...

Les autres fêtes des années précédentes de la famille Lamy

16 septembre 2006

Enfin la pluie !

Deux nuits pleines... de pluie, près de 10 cm de précipitations en vagues mais sans catastrophe majeure. Juste quelques inondations en sous sol dans la chambre des enfants, 50 litres à éponger au dire des occupants.
Le jardin revit ! il était temps … Il n'était pratiquement rien tombé depuis début mai.
Les orages de l'été ne nous ont pas touchés. Il existe, de source sûre... des phénomènes de vent tournants autour de la Ste Victoire qui font s'arrêter la pluie aux bords de la cuvette d'Aix, soit à l'Est au Canet soit au Nord à Venelles.

Ce samedi comme prévu les enfants envahissent le jardin encore plein de boue pour fêter William. Les parents inquiets du temps qui menaçait encore avaient prévu de faire la réunion dans la salle du bas. Petite pluie au début et déjà une vingtaine de gamins énervés s'agitaient autour de ballons en criant à qui mieux mieux. Il y avait de quoi s'inquiéter pour la suite des événements. Or, grâce au ciel ! celui ci se dégage et devient clément Tout le monde est rapidement invité à prendre l'air… et même à se baigner dans la piscine en faisant des acrobaties sur le pont de singe.

09 septembre 2006

Les 7 ans de Joanna


Ce samedi 9 c’était la fête de l’anniversaire de Joanna.(voir les photos)
Comme de coutume les parents organisent une garden party pour les copains et copines de la classe auxquels s’ajoutent les cousins et les frères et sœur.
Le temps n’ayant pas changé depuis plusieurs mois, l’eau n’avait pas refroidi et les bains ont eu du succès.
En plus des jeux traditionnels comme « 123 soleil » de rigueur, la remise des cadeaux, (un par invité…) et le goûter, l’attraction du jour était le pont de singe au dessus de la piscine.
Tout s’est donc bien passé jusqu’à ce que le dernier parent soit venu récupérer sa progéniture.
18h08 David et Laurence quittent la maison avec leurs enfants, tout est calme.
A 18h30 Joanna et sa copine Clara avaient disparu !
Matthieu ayant parfaitement tenu son rôle de père jusque là, s’inquiète et cherche systématiquement dans toute la propriété.
18h45, aucun résultat ; la maman qui voulait garder son calme commence à pâlir et coopère à la recherche et puis tout le monde s’y met en ameutant aussi les voisins.
Des voitures partent sur les chemins environnants pour élargir la battue.
A 19h le père de Clara, bon dernier mais tranquille, vient à son tour récupérer sa fille. « On la cherche ! » lui est il répondu…
19h15 Matthieu se décide à alerter la police…
Une heure d'angoisse, c'est long… et puis « elles sont là ! » s’étrangle la maman prise par l’émotion et éclatant en sanglots pour décompresser.
Les deux commères voulaient sans doute prolonger la journée à leur façon et s’étaient cachées derrière un rideau de la salle de réunion.
On se souviendra des sept ans de Joanna !

La page Septembre

02 août 2006

Un été animé


Juillet est terminé, outre la sécheresse et la chaleur, il a été marqué par les fêtes en tous genres et par le stage danse pour les ado.
Arriverons nous à faire repousser l'herbe pauvre et piétinée par les activités sportives ? La piscine a connu un succès sans pareil cette année particulièrement chaude. Pour entretenir un peu de verdure, il a fallu arroser et à la main afin de doser la quantité suffisante et s'entraîner aux économies. Les installations d'arrosage automatique se dégradent, les bricolages sont souvent défaillants. Et puis c'est un moment privilégié pour dialoguer avec les plantes, tailler les gourmands, ôter les quelques mauvaises herbes, biner pour aérer le sol.

J'espère que tous les vacanciers ont trouvé leur compte. Pour moi je me délectais de voir les uns et les autres évoluer. La salle de groupe était aménagée en dortoir pour accueillir jusqu'à sept ou huit jeunes, l'appartement des Delenne transformé en lieu permanent de réunion.
Un mois d'août qui devrait voir la famille de Françoise profiter de la maison abandonnée par ses occupants habituels. C'est une autre aventure qui s'annonce.
Nous porterons beaucoup d'intérêt au journal de bord d'Anne partie pour sept ans à l'aventure. Pour le moment elle est à Nouméa.

15 juillet 2006

HALEZ LES BLEUS !


Marie Claude :
"Je te trouve plutôt sévère avec Zidane, ce que je trouve pour ma part inadmissible c'est que l'on tolère d'un joueur, l'italien, qu'il se permette d'insulter gravement un autre joueur pour le pousser à la faute et que cette attitude ne soit pas elle aussi punie comme elle le devrait. Face à la haine de ce joueur italien Zidane a perdu son sang froid et c'est tout ce que recherchait son adversaire, il l'a poussé à la faute afin qu'il se fasse éjecter et être quasiment sûr ainsi de gagner vu que les autres membres de l'équipe se sont trouvés déstabilisés."
La page de Maurice

10 juillet 2006

Après la finale


L'équipe de France a bien joué et est arrivée en finale, de quoi nous plaignons nous ?
Ce qui est particulièrement triste, je trouve, c'est la sortie de Zidane !
Il aurait du monter sur le podium avec son carton rouge !
Quelle honte !
Surtout quand on est une idole payée avec un pont d'or. Quel exemple pour les jeunes qui apprennent par la télé les lois du sport spectacle !

08 juillet 2006

Le foot


J'ai regardé le match Italie Allemagne. Du beau jeu !
Je n'arrive pas à savoir pourquoi je ne suis pas allé jusqu'au bout des prolongations. Je voulais sans doute, fatigué, en rester au match nul. Ainsi je n'ai pas vu les deux buts italiens et la "crucifixion" de l'Allemagne. J'imagine la déception des supporters de l'équipe allemande ! La joie des uns et le malheur des autres ... Il en a été de même pour le Brésil. Tous auraient mérité de gagner !
Je suis tout étonné et moi même fasciné par cet engouement médiatique du foot mais j'avoue que je n'ai pas d'état d'âme particulier et si la France se fait battre, ce soir, par le Portugal, ce sera de bonne guerre. Je suis seulement émerveillé par l'adresse de ces phénomènes devenus des idoles alors que, bien que pris par le jeu, je n'ai jamais trouvé facile de taper justement dans un ballon. (Marc)
Le foot donne l'occasion à des rencontres festives autour du petit écran qui risque de devenir trop petit. Alors la technique aidant, vidéo projecteur et drap tendu, on passe une partie du match à tenter de mettre au point une solution.

Mais ... il faudra se rabattre sur le classique poste de TV ! Ici, pendant la demi finale France Portugal.
En tous cas, on en parle avec les correspondants.

02 juillet 2006

Les fêtes de fin d'année

A Pertuis l'association Yoga Lubéron organise à Villelaure une fête très sympathique.

A l'Escoub c'est l'avant première des 7 ans de Luke

30 juin 2006

La dernière séance de yoga


Je viens d'aller animer ma dernière séance de yoga "contractuelle". C'était émouvant pour ces dames, (elles étaient six alors que j'ai vu jusqu'à dix sept personnes dans cette salle de Pertuis) et moi même. Dans mes trente six ans de carrière je ne me souviens pas avoir été si impressionné. Les séances n'ont jamais été préparées, elles sont le fruit de l'instant, de mes possibilités physiques et de mes états d'âme. Je suis souvent inquiet de savoir comment je vais terminer la séance puis je laisse aller et l'heure arrive alors que j'aurais encore des tas de propositions à faire.


Aujourd'hui, tout particulièrement, j'ai orienté le travail sur la méditation, faire circuler l'énergie en position assise et dans quelques postures qui me sont chères.
J'avais la gorge serrée en quittant ces amies que je connaissais, pour certaines depuis plus de quinze ans et de manières différentes, je les ai embrassées et je suis parti vite...

23 juin 2006

Le rêve déçu


Le prince charmant n'est pas arrivé ! Yaël pleure ! Le château de Bel air va être vendu à un inconnu, probablement un particulier comme il en existe beaucoup, qui ne sait plus quoi faire de ses sous et qui ne ne s'occupera guère de ses occupants qui cherchaient à donner une âme à cette bâtisse laissée à l'abandon.
L'affaire a été confiée à une agence qui a, rapidement, trouvé acquéreur. Il n'est plus question de faire de sentiments et dès le mois d'août les travaux de rénovation vont commencer.
Adieu les coquelicots, les chats et la chienne Chloé ! Adieu le pigeonnier de Sylvie ! Adieu les stages de théâtre en pleine nature !
La compagnie du Passeur avait pourtant fait le maximum pour tenter de sauver le château et en faire un haut lieu de rendez vous des artistes en recherche d'inspiration. Il va leur falloir trouver d'autres solutions pour se régénérer ou se "former".

19 juin 2006

La "Fascia"


Avec Flavie nous partageons volontiers nos déjeuners quand nous nous retrouvons isolés.
Aujourd'hui, le sujet portait sur la Fasciathérapie . Voir le site de la Fasciathérapie)

Pour moi, j'ai bénéficié de soins de ma fille la kiné qui, par son doigté personnel ou (et) par l'efficacité de la méthode m'a prouvé en tous cas les bienfaits de sa thérapie

17 juin 2006

La dernière séance de kiné

Oui ce samedi 17 juin sera notre dernière séance contractuelle après plus de neuf années de soins quotidiens ! Merci d'avoir accepté que je présente par des photos quelques phases de notre travail. Et j'échangeais avec toi, avec grand plaisir, mes petits problèmes informatiques
Je me permettrai de venir te voir de temps en temps car je me passerai difficilement de nos petites rencontres.

Merci pour ton cadeau de "départ", le joli carillon qu'il me plaira t'entendre au moindre souffle de vent si mes oreilles le permettent.
Quand je réalise la place que tu as prise pour moi même et dans ton environnement je suis émerveillé. Et pas seulement grâce à ton ordinateur que tu maîtrises comme un pro et avec lequel tu rends de grands services mais par ce que tu as su rester toi même, attentif, délicat, sans jamais te plaindre. Prenant la vie comme elle est, tu es un témoin actif et à part entière de notre société.
N'oublie pas de me relancer s'il m'arrivait de prendre de la distance. Marc

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.