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15 février 2006

Les vacances de février

La page photos
13 - Fabrice, l’élagueur, appelé d’urgence est venu tailler les branches abattues par la dernière tempête et restées tout en haut du pin sylvestre, un des rares végétaux qui démarrait à peine lors de la construction de la maison en 1977.
Françoise est revenue hier avec deux de ses petits enfants, Louis et Grégoire, pour les garder une partie des vacances. Bien éprouvée par les émotions du début de mois elle a débuté la semaine par une bonne crise de foie. C’est pour le moins inhabituel chez elle et elle nous est apparue méconnaissable. Au point qu’elle ne s’est même pas présentée à l’heure du déjeuner.

Les Delenne en vacances, les deux garçons Anciaux, cinq ans, découvrent avec bonheur tous les recoins du jardin. Il doivent être surveillés car les bonnes mœurs locales ne leur sont pas familières. Louis nous a dit qu’il ne s’était pas noyé grâce à son imagination mais il est revenu les pieds trempés en voulant faire de l’équilibre sur les pierres qui bordent les bassins, heureusement de très faible profondeur … Par ailleurs il n’a pas fait preuve d’une hardiesse exceptionnelle face au lapin qui voulait seulement lui faire peur.

12 février 2006

Le vérascope


Depuis de longues années le vérascope de famille, héritage de 1963, trônait dans mon bureau sans une autre fonctionnalité que d’attirer les manipulations intempestives des enfants.
Certes il est très décoratif mais quasiment hors d’usage dans l’état.
Pris d’une inspiration soudaine j’ai fait des essais de photos en macro de quelques plaques de verre qui depuis 90 ans accrochent encore les souvenirs de guerre de notre père Jean Bitterlin Ce dernier, à peine fini ses études de médecine, était mobilisé comme brancardier dès 1916.
Jeune premier de 22 ans il aimait aussi se faire prendre en photo au milieu des décombres. (cliquez)

06 février 2006

La pince à sucre

La page de Février
Recevant une « nouvelle » écrite par Annie P., une correspondante et amie malentendante, il me revient un souvenir de notre enfance. En lisant le texte j’ai eu peur, jusqu’à la dernière ligne, que ce soit la même histoire. Distrait un moment pendant la relaxation de la séance de yoga, ce matin, j’ai failli éclaté de rire en y repensant.

Notre mère, comme présidente de la Ligue, animait régulièrement, à la maison, des réunions autour d’une tasse de thé.
Imaginez le salon d’une maison bourgeoise, un cercle de dames patronnesses.
« Un peu de sucre, chère amie ? »
« Oui merci » Et joignant le geste à la parole, très digne, Mme X prend délicatement l’instrument BIZARRE qui, dans le sucrier, était agrippé à un morceau de sucre.
Maman avait reçu ce cadeau à l’occasion d’une dernière fête des mères probablement. C’était un petit appareil en métal argenté doté de trois branche actionnées par un poussoir à son extrémité. En miniature il pouvait faire penser à une de ces grues de chantier qui déplacent les tas de ferrailles.
C’était un plaisir pour nous les enfants, de saisir le sucre avec ce couvert d’un nouveau genre qui ne ressemblait en rien aux pinces classiques à deux branches souvent en argent.
Donc, cette noble dame était devenue tout à coup, par son discours peut être, en tous cas par sa gêne, le centre d’intérêt de l’assemblée.
Oui, elle s’affole, le sucre au bord de la tasse ne veut pas se décrocher.
Elle n’a pas l’idée d’appuyer sur le poussoir. Ses deux mains étant prises, elle a besoin d’aide mais n’ose pas appeler au secours .
Alors ! Très digne et fière de son à propos, elle se résout à tremper l’ensemble dans la tasse de thé chaud et attend, pour libérer l’instrument, tout en continuant de parler le plus naturellement du monde, que le sucre fonde.
Je me souviens que nous en avons bien ri même si le fait paraît bien anodin.

05 février 2006

Tommy et Grand père


Le 4 - Tommy, qui n’avait pas d’école ce matin vient de faire un long séjour chez Grand père. Jusqu’à atteindre les limites, en fait assez proches, de la patience de ce dernier. Au bout d’une heure et malgré ses protestations, le malheureux enfant a été reconduit entre les mains de sa mère qui garde son sang froid et plus d’autorité que le grand père. Nous avons eu le temps, cependant, de remonter la pendule, faire une page de calculs à l’ordinateur et « planter » le système fragilisé qui n’a pas résisté aux différentes sollicitations de notre informaticien. Il hésite encore pour compter jusqu’à trente mais il est très fort pour manier la souris et taper sur le clavier ; il en remontrerait à bien des adultes. Le temps passe vite avec cet adorable garnement… mais le travail n’avance pas.
Pourtant, au jardin, il tenait encore compagnie à Grand père dans l'après midi. Il faisait frais mais le soleil était là. Sagement il a fait la récolte des pommes de pins sur une grosse branche que la dernière tempête avait décrochée. A distance de la tronçonneuse, il racontait des histoires passionnantes sous forme de devinettes : « Monsieur Tout près avait trois fils… »

02 février 2006

Les cinq ans de Jeanne

La page de Février
Nous étions invité aux cinq ans de Jeanne. Flavie, notre « fille adoptive » aura marqué l’histoire de la maison et depuis l’époque, en 97, où, désemparée, elle s’était installée dans le mobil home, nous n’avons pas cessé les bonnes relations. De son côté, elle a bien avancé dans la vie ; elle s’est formée comme assistante éducatrice, elle a eu deux enfants et pense s’établir dans quelques temps dans la région de Nîmes ou Perpignan région de son enfance. Elle a un bon petit caractère, ce qui ne facilite pas toujours ses relations masculines…

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.