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02 juin 2008

La mort

"Tu ne sembles pas persuadée de l'au delà après la mort. Pourtant tu laisses brûler une bougie devant la photo de ta mère." (dis je à Marie qui vient de perdre sa mère de 96 ans)

Pour moi la vie (éternelle) de l'âme, la vie après la vie, la réincarnation sous une forme ou sous une autre, ces concepts qui se retrouvent dans nombre de traditions, me portent et donnent un sens à ma vie.
Plus je me sens bien, plus j'ai hâte de passer dans l'autre monde. Si je ne me crois pas complètement inutile sur terre, comme porteur de mémoire notamment ou pour rendre des petits services, je pense que ma mort ne gênerait personne. Au contraire, il me semble, les moments d'émotion passés, elle arrangerait bien les terriens encore vivants.

Sylvie nous fait ce commentaire : [ J'ai été touchée par ton texte sur la mort et la méditation : "être heureux dans sa vie aide à aller vers la mort sans peine". Tu ne l'as pas formulé comme cela mais c'est ce que j'en retiens. Peut-être cela s'explique par le fait que lorsque l'on est heureux dans sa vie on a plus rien à "rattraper", à "prouver", à "terminer", pour accueillir une certaine fin que serait la mort, en tous les cas, la fin de cette forme de vie là !]


Résumé de l'article
Pour tout être vivant, la mort est une réalité inéluctable: sa vie s'achèvera tôt ou tard par une mort définitive. Cet aspect de l'existence est un des défis les plus difficiles que la vie nous propose. Il peut sembler totalement désespérant et absurde à celui qui refuse d'y faire face et de l'assumer complètement. Mais pour celui qui parvient à accepter vraiment cette réalité, c'est toute la valeur de la vie, du présent, des relations interpersonnelles et du développement personnel qui se trouve changée.
Jean Garneau présente dans cet article le volet le plus fondamental d'une vision de l'existence humaine pleinement assumée. Il fournit par la même occasion des éléments de réflexion essentiels pour examiner les fonctions psychiques de la vie éternelle promise par la plupart des religions, ainsi que de plusieurs vertus généralement reconnues, notamment l'altruisme et le sacrifice.
Table des matières
A. Introduction

B. L'évitement
Pourquoi cet évitement ?
Un défi plus ou moins évité
Les principales formes de déni

  • a) Ce n'est pas vrai
  • b) Ce n'est pas définitif
  • c) Ce n'est pas grave
  • d) Ce n'est pas incontrôlable


C. En guise de transition


Parmi les commentaires *

  • Marie Carmen *
  • Sylvie : *
  • Claudie *
  • Maurice *

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La mort peut être une délivrance si l'on souffre. J'ai peur de souffrir, pas de mourir. Y aura-t'il un "après" ? Je ne peux l'affirmer mais je fais comme si. Comme si je retrouverai les gens que j'ai connu, les gens que j'ai aimé. Détaché de mon corps il resterait mon esprit et ce serait bien de retrouver ceux que j'ai imploré quand j'avais des difficultés. Alors pourquoi pas !
Alain V.

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