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26 juin 2010

« On dirait le Sud »

Samedi dernier nous étions à Puyloubier pour la première de « On dirait le Sud »

La vedette en est sans nul doute David qui a réalisé l’ambiance sonore et qui avec sa guitare, accompagne chaque épisode de la pièce. Une prestation originale car il est bien mélangé à l’action des comédiens.

Fred l’auteur du livre et premier rôle de cette comédie marseillaise a bien traduit la différence Nord Sud que nous connaissons dans la région. Naturellement Nicole Bossy ajoute par son charme et sa pétillante présence

Bien sûr je n’avais pas oublié Thérèse C qui se morfond dans son Ensoleiladou à deux pas de la salle des fêtes du village. Nous étions donc très bien placés en premier rang et j’ai pu faire des photos et surtout des petites vidéos qui rendent bien l’atmosphère de la pièce.

La page photos : clic


25 juin 2010

Fin de vie ?


Après un dur séjour à l’hôpital Lisette est rentrée chez elle.

Je ne peux pas éviter de faire un rapprochement entre ce retour à la maison en juin 2010 et la fin de l’année 1962. Notre mère atteinte d’un cancer y a passé ses derniers moments, soignée par Lisette et son fils Philippe, entourée de tous ses enfants. Lisette prenait alors la succession dans les lieux où elle a vécu plus de cinquante ans. Cette belle maison, elle lui aura donné du plaisir et du souci.

Au moment de quitter les lieux mis en vente et de s’installer un peu plus loin dans la localité Lisette est sensiblement dans l’état où était sa mère qu’elle a soignée avec abnégation. Souhaitons-lui la joie de finir ses jours paisiblement.

Je suis rentré hier d'un petit aller et retour à Paris pour me rendre compte de visu de l'état de ma sœur. Je l'ai donc revu après un mois et j'ai l'impression qu'elle a effectivement "baissé" comme si elle s'éloignait d'elle même et de nous tous. Pourtant à certains moments elle redevient présente pour effectuer au mieux les tâches matérielles qu'elle peut encore assurer et besoins naturels qui lui causent du souci.
Sa chambre de malade est un palais souvent très fréquenté, sa famille, ses enfants, petits enfants, arrières petits enfants et amis se relaient pour lui rendre visite. Dans cette belle maison, qu’elle est sur le point de quitter d’une façon ou d’une autre puisqu’elle est mise en vente, le séjour est investi, pratiquement tout le rez de chaussée lui est consacré. Les visites s'enchevêtrent avec les soins auxquels les proches de passage peuvent parfois s'associer (ainsi j’ai pu vérifier que son transit intestinal se faisait très correctement...)

Elle parle doucement, à voix basse pour éviter de tousser et donne difficilement la réplique à François décontenancé mais on peut la sentir attentive et présente. Elle ne semble pas souffrir et dort bien (François contestera sans doute car il a été souvent dérangé dans les premiers jours de l’installation de la malade et c’est une aventure pour lui qui circule en fauteuil roulant et qui ne peut guère intervenir physiquement).

Elle est donc bien soignée et suivie médicalement. Malgré tout le confort et les attentions dont elle est l’objet, il faudrait sans doute qu’elle ait en permanence une personne valide à côté d’elle pour faire garde malade et intervenir en cas de besoin.

A son retour de Berlin Thérèse a repris en mains la gestion des affaires du couple pour réaliser dans les meilleures conditions un déménagement qui n'est pas encore fixé.

Voici les dernières photos de Lisette : clic


C'est vrai qu'elle est bien entourée et je l'envie parfois de terminer ainsi une belle vie et sans trop souffrir.

Oui nous avons les uns et les autres beaucoup de souvenir accrochés à la maison de la rue Pasteur à Joinville.

Tous les jours on, s'aperçoit que le temps passe à toute vitesse ; moi même je ne me reconnais plus quand je me regarde dans une glace ou quand je me vois sur les photos. Je voyais encore dernièrement l'album qu'a fait Laurence pour l'anniversaire de Marie Jo ...


Mais moi qui ai la hantise de vieillir, je me dis que tout n'est pas forcément horrible.

03 juin 2010

Parapente

Alors que nous nous inquiétons de la santé de notre sœur Lisette, Chloé vient de faire son baptême de l’air en parapente.
Sans aucune appréhension apparente elle s’est lancée, accompagnée pour le début par un moniteur, dans un grand éclat de rire. (clic) .

Ce sont ses amies qui ont eu la bonne idée de lui offrir cette émotion ; je dois dire que c’est très impressionnant de voir ce grand parachute prendre le vent et décoller pour aller se poser tranquillement un kilomètre plus bas après avoir fait des aller et retours dans une descente douce. Si, par chance, le vent est favorable l’appareil peut utiliser les courants d’air ascendants et rester en l’air beaucoup plus longtemps. Il y avait aussi les ailes volantes sur la même aire de départ et là c’est encore plus étonnant car les engins une fois partis ne reviennent plus sur terre de si tôt. On les voit tourner au dessus de nos têtes tels des oiseaux de proie.

Il y avait, sur les lieux, une ambiance remarquable de gravité comme si ces personnes qui s’envolaient sans bruit nous faisaient participer au silence de l’espace.


Qui êtes-vous ?

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Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.