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29 juillet 2010

Pygmalion et le voyant rouge

Le festival d’Aix a une solide réputation et reste réservé à une classe sociale particulièrement privilégiée. Pourtant il est possible d’obtenir des places à bas prix, des invendus ou des absences de dernière minute. Encore mieux, pour la Générale, par connaissance des artistes intervenants, profiter des places qui leur sont réservées.

C’est ce qui m’a été proposé par ma nièce Bernadette C des Arts Florissants pour aller voir Pygmalion de JP Rameaux. J’adore ces occasions qui me permettent de voir un beau spectacle et en même temps, d’admirer le talent de personnes qui me sont chères.

Chance supplémentaire pour moi, la représentation commençait à une heure décente et ne durait pas trop longtemps. C’était aussi l’occasion de visiter le Grand Théâtre d’Aix que je ne connaissais pas encore, bien qu’il fonctionne depuis quelques années.

Equipé de mon appareil de photo, je m’étais placé juste au premier rang au dessus de la fosse d’orchestre devant les caméras de professionnels. Discrètement, sans flash, je prends quelques courtes vidéos pour avoir un souvenir de l’ambiance musicale dès le début du spectacle. Rapidement je m’aperçois que j’importune le contrebassiste de l’orchestre qui ne supporte pas le voyant rouge de mon appareil à quelques mètres de lui. Je cesse donc mes prises de vue voulant éviter le scandale. Mais, de façon tout à fait exagérée et inattendue, j’ai eu le droit, à la pause, aux foudres de cet individu qui s’en est allé ensuite se plaindre au service d’ordre. Mon entourage n’en revenait pas alors que j’étais resté très discret et que je n’étais pas le seul à me servir d’appareil de photo vu que la soirée était réservée aux journalistes et reporters.

En fin de compte je me suis abstenu de faire de la provocation dans la deuxième partie du spectacle qui était le ballet lui-même. J’ai pu repiqué sur les vidéos du début quelques vues des danseurs et du chef William Christie, la coqueluche du festival.

Pour le non initié que je suis, j’ai apprécié l’ambiance musicale mais pas les textes pourtant bien mis en évidence par des sous titrages, ainsi que les évolutions des danseurs qui mises à part des acrobaties aériennes évoluaient sans provoquer beaucoup d’émotions.

25 juillet 2010

La rencontre



Le programme du séjour à Paris a comporté une belle balade en vélo le dimanche avec JPhi et Cordula qui m’ont lancé sur le chemin de La Varenne en passant par le Bois de Vincennes. J’ai continué ensuite, sans eux, les bords de Marne que j’ai trouvés particulièrement plaisants.
Le lendemain, parti seul à l’aventure, toujours en vélo, dans Paris sans itinéraire préparé à l’avance, je garde une impression extraordinaire.
J’étais prêt à la rencontre et elle est arrivée alors que je faisais une petite pause boulevard du Montparnasse. Une Roumaine, parlant bien français sur un ton trainant, encore jeune avec sa fillette d’une dizaine d’années, m’aborde pour me demander de l’aide. Je n’avais rien à faire de particulier sinon de l’écouter et de la prendre en considération. L’opportunité peut être et elle a su en profiter. Je ne voulais pas lui donner d’argent, c’est trop facile de le dépenser pour de faux besoins et peut être se laisser aller à la dépendance. Je lui ai donc proposé de faire quelques courses avec elle et de lui acheter ce qui lui était nécessaire. Nous sommes allés dans le super marché voisin où elle s’est constituée un panier de provisions ; pour terminer avec un paquet de lessive. J’ai été inquiet un moment voyant les articles s’accumuler, je m’apprêtais à la « conseiller », voire la restreindre car les paquets de viande s’entassaient. « Je prends ce dont j’ai besoin » me dit-elle. Je n’allais pas pinailler et devenir mesquin après avoir fait le généreux. Je n’ai pas regardé le prix mais à la sortie, en guise de remerciements elle quémandait en plus un billet « pour prendre le métro » Déçu je m’en suis tout de même tenu à ce que je m’étais fixé et elle est repartie vers une autre occasion. J’en ai oublié de la prendre en photo.
A Paris : photos

23 juillet 2010

A Dieu Lisette !


Ce 4 juillet un message laconique à l’ouverture de ma messagerie :
Minuit : notre soeur vient de nous quitter, après une terrible agonie d'une soirée, entourée de ses filles et de François. Elle ne souffre plus. ThM
Et François, de son côté, un peu plus tard :
Elisabeth a profité de l’arrivée des grandes vacances
pour nous « tirer sa révérence »…
Dans la nuit de ce dimanche 4 juillet, elle s’est éteinte paisiblement.


J'avais donc programmé un séjour à Paris pour, après le décès et les obsèques de Lisette, partager mes impressions avec François M, Jean Philippe, et mes sœurs. J'ai vu Geneviève et quelques uns de ses enfants (j'ai échangé avec Emmanuel qui m'a ému). Samedi j’avais passé un long moment avec François, nous avons pu évoquer ses impressions de près de 60 années de vie commune et les derniers moments de Lisette.

Je me suis posé chez Jphi et Cordula où je suis resté quatre nuits et toute la dernière matinée avant de reprendre mon train que je rejoins en 10 minutes de l’appartement.

Les pages de juillet : clic (pseudo : escoub mot passe : marc211)

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Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.