Déjà inscrit depuis le début de l’année, j’ai fait l’expérience du co voiturage pour les parcours Aix-Auvergne. J’ai proposé mon trajet et Blablacar m’a fourni des passagers, une à l’aller, quatre au retour. Je dois dire que si l’organisation est précise et bien rodée, elle est surtout destinée aux jeunes qui souhaitent faire des économies, aux étudiants particulièrement, elle est accessible à tous mais il faut s’y adapter. Ce n’est pas toujours facile de fixer les points de rendez vous et de moduler les horaires en fonction des aléas du voyage. L’amabilité est de mise mais les négociations sont parfois ardues.
J’ai
eu du mal à circuler dans Montpellier pour trouver la gare et ses différentes
sorties mais surtout je suis tombé sur un couple de jeunes qui m’a mené en
bourrique. J’en suis resté meurtri. J’ai voulu faire le généreux, le serviable,
je me suis fait exploité et dévalorisé par une minette de 18 ou 19 ans, Romane
qui, au bout du compte, m’a renvoyé que j’étais nul, peu aimable et que je ne
comprenais rien au covoiturage.
Déjà
je me suis mis en marge de l’atelier Ecriture car je n’y trouve pas mon
compte ; je suis lent à comprendre et m’y sens mal à l’aise, en plus, j’estime
que l’exploitation des textes composés est insuffisante.
Je
me trouve, de plus en plus, décalé par rapport à mon entourage et
particulièrement aux jeunes. Nos préoccupations, nos rythmes ne sont plus les
mêmes. Si, dans certains cas, je me vois accepté, pris en compte, aimé, j’ai
l’impression d’être « à côté de la plaque » le plus souvent, en résumé,
vieux.
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