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29 juillet 2014

Les 10 recettes du bonheur

Après le Dalaï Lama, le pape François :

Les 10 recettes du bonheur

[28/07/2014 19:38:00] Marc  Bitterlin: « Quelle est la recette du bonheur ? » À cette question posée par le journaliste argentin Pablo Calvo pour la revue Viva, le pape réfléchit un instant, puis s’anime. Visiblement détendu au milieu d’un groupe d’émigrés argentins reçus le 7 juillet dernier à la Maison Sainte-Marthe, il livre en dix points sa « recette du bonheur ».

1. « VIVRE ET LAISSER VIVRE »
« Les Romains ont un dicton que nous pouvons prendre comme fil directeur et qui dit "Allez, et laisser les gens aller de l’avant". Vivre et laisser vivre, c’est le premier pas vers la paix et le bonheur. »

2. SE DONNER AUX AUTRES
« Quelqu’un d’isolé court le risque de devenir égoïste. Et l’eau stagnante est la première à se corrompre. »

3. « SE MOUVOIR AVEC BIENVEILLANCE ET HUMILITÉ »
« Dans Don Segundo Sombra (NDLR : roman argentin de Ricardo Güiraldes), le héros raconte que, jeune, il était comme un torrent de montagne qui bousculait tout ; devenu adulte, il était comme un fleuve qui allait de l’avant puis, devenu vieux, qu’il avançait, mais lentement, endigué. J’utilise cette image du poète et romancier Ricardo Güiraldes, ce dernier adjectif, endigué. La capacité à se mouvoir avec bienveillance et humilité. Les aînés ont cette sagesse, ils sont la mémoire d’un peuple. Et un peuple qui ne se soucie pas de ses personnes âgées n’a pas d’avenir. »

4. JOUER AVEC LES ENFANTS
« Le consumérisme nous a amené l’angoisse de perdre la saine culture du loisir : lire, profiter de l’art… Aujourd’hui, je confesse peu, mais à Buenos Aires, je confessais beaucoup et aux jeunes mères qui venaient, je demandais "Combien avez-vous d’enfants ? Jouez-vous avec eux ?" C’est une question à laquelle on ne s’attend pas, mais c’était une façon de dire que les enfants sont la clé d’une culture saine. C’est difficile pour les parents qui vont travailler tôt et reviennent quand leurs enfants sont endormis. C’est difficile, mais il faut le faire. »

5. PASSER SES DIMANCHES EN FAMILLE
« L’autre jour, à Campobasso, j’ai rencontré le monde de l’université et celui du travail et, à chacun, j’ai rappelé qu’on ne travaille pas le dimanche. Le dimanche, c’est pour la famille. »

6. AIDER LES JEUNES À TROUVER UN EMPLOI
« Nous devons être créatifs avec cette frange de la population. Faute d’opportunités, ils peuvent tomber dans la drogue. Et le taux de suicide est très élevé chez les jeunes sans travail. L’autre jour, j’ai lu, mais je ne suis pas sûr que ce soit une donnée scientifique, qu’il y a 75 millions de jeunes de moins de 25 ans sans emploi. Et cela ne suffit pas de les nourrir : il faudrait inventer pour eux des cours d’une année pour être plombier, électricien, couturier… La dignité permet de ramener du pain à la maison. »

7. « PRENDRE SOIN DE LA CRÉATION »
« Nous devons prendre soin de la création et nous ne le faisons pas. C’est un de nos plus grands défis. »

8. « OUBLIER RAPIDEMENT LE NÉGATIF »
« Le besoin de dire du mal de l’autre est la marque d’une faible estime de soi. Cela veut dire que je me sens tellement mal que, au lieu de me relever, j’abaisse l’autre. Il est sain d’oublier rapidement le négatif. »

9. RESPECTER CEUX QUI PENSENT DIFFÉREMMENT
« On peut aller jusqu’au témoignage avec l’autre, du moment que les deux progressent dans ce dialogue. Mais la pire chose est le prosélytisme religieux, celui qui paralyse : "Je dialogue avec toi pour te convaincre". Ça, non. Chacun dialogue depuis son identité. L’Église croît par l’attraction, non par le prosélytisme. »

10. RECHERCHER ACTIVEMENT LA PAIX
« Nous vivons dans une époque où les guerres sont nombreuses. (…) La guerre détruit. Et l’appel à la paix a besoin d’être crié. La paix évoque parfois le calme, mais la paix n’est jamais la quiétude : c’est toujours une paix active. »



19 juillet 2014

Normandie

La dernière visite de Philippe etMarie Th me laisse nostalgique de tout un passé normand. Je les ai reçus (à l'intérieur) pour déjeuner par ces grosses chaleurs de juillet, .
C’est en automne 1964, en rendant visite à mon frère Philippe installé depuis peu comme médecin à Pont Audemer, qu’avec Marie Jo nous avons pris contact avec le Pays de Caux. Sylvie, installée dans son landau à l’arrière de la 4L, nous avons exploré la région à la recherche d’une éventuelle installation. L’horizon, à St Maur, nous paraissait limité. En passant le bac à Caudebec, nous sommes allés jusqu’à St Valéry en Caux  en nous arrêtant pour prospecter à Yvetot que l’on écrivait alors Yvetôt.
1965
L’installation chez Melle Dieppois
La boutique de diététique
Le premier client dans la neige
La naissance d’Olivier le 9 juillet
Les visites chez les Jardel à Dieppe (voir photo1)
1966
Les équipes ND et les amis Egels, Viel et Cie
L’acquisition du Clos Pierrot à Veauville les Baons (Fr Letelier qui gardait les enfants)
Les domiciles à Caudebec pour Françoise S. et Annie Durocher.
Les médecins et amis (Caillard)
1967-75
La vie yvetotaise et veauvillaise avec Anne Françoise et Laurence
1971-72 Céline
1973 Jean Philippe (voir "Retour aux sources")

12 juillet 2014

Panne d'Internet et "l'attente comme en 14"

Plus de téléphone fixe, plus d’Internet,  le monde est changé. Il faut s’habituer à se replier sur le « smart phone », le téléphone portable, une merveille de technique même s’il est encore imparfait.  Alors je fais des pages photos en attendant de pouvoir les mettre sur le web.
Levé tôt le 11, pour conduire Joanna et Valentin à leur covoiturage de Pertuis, je mets à jour mes pages. Pendant la panne due à un vol de cables, j’attendais patiemment et je m’habituais à vivre comme par le passé, sans Internet, sans pouvoir mettre mes pages en ligne, sans dialoguer sur Skype avec JPhi ou Bérangère quand elle daigne elle, se connecter. Pas tout à fait perdu quand même car avec le portable, il est possible de communiquer. L’ordinateur ne chôme pas depuis que tout est rentré dans l’ordre après une semaine de silence.
Oui la connexion est revenue mais j'attends encore comme les poilus de 14-18 dans leurs tranchées attendaient interminablement. Je viens de lire un bel article  d’A. de Montjoy dans le numéro spécial de TC : "L’attente". Ils étaient là, transis de peur, sans rien faire pour la plupart, à ruminer leurs pensées, leurs souvenirs, leurs espoirs qui se dissipaient avec le temps. Toujours à la merci d’un obus perdu ou du signal de monter à l’assaut. Il était impossible de s’échapper sauf pour finir d’attendre définitivement, se défaire de tout et s’offrir hors de la tranchée à la balle meurtrière.

Cent ans après, en 2014,  moi, bienheureux, j’attends aussi, en jardinant avec les forces qui me restent, en arrosant, en faisant l’amour avec la terre. J’attends, en tentant de laisser quelques traces de mon passage, le temps de retourner au néant. 

Retour de Paris

Au cours d’un break parisien et un tour en Normandie raté alors que le Clos Pierrot m’attendait, j’ai pu, fin juin avec Bérangère, voir Lou qui grandit à toute allure.

J’ai repris, ici, la maison en mains. Bernadette s’était mise en quatre pour tenter de faire face mais la piscine était bien sale. Le jardin est vert encore à cette époque, deux heures le soir sont nécessaires pour arroser et entretenir mais je dois demander de l’aide ponctuellement pour tailler et composter. Si les nèfles, les abricots, les prunes, les figues se succèdent à profusion, les pies ont mangé les cerises et le raisin n’est pas beau. Pour tenter de maintenir la forme, je m’accroche à la salutation au soleil du matin après quelques brasses rapides dans la piscine qui est particulièrement bleu après le coup de peinture blanche de Chloé en juin dernier.

Grand père Georges

Pour Grand père Georges, ce qui me reste de lui ? C'est horrible de constater combien la mémoire et les souvenirs s'effacent ! Nous ne sommes vraiment pas grand chose et tôt ou tard nous ne serons plus rien.
(Grand père Georges au milieu de ses 10 petits enfants en 1939)
Quelques scénettes me reviennent plus ou moins floues. Grand père avec sa bêche allant faire "son trou" dans le fond du jardin. Grand père prenant sa soupe le matin sur le rebord du buffet de la cuisine. Grand père jetant sa serviette à la figure de Thérèse le samedi soir, sans jamais la rater. Grand père s'installant à son bureau et, en faisant semblant d'être en colère, donnant des coups de pied à PtitMarc caché dessous . Grand père avec sa barbe blanche qui ressemblait tellement à celle du grand père Marc maintenant alors que, plus jeune j'étais fier d'avoir celle, toute rousse,  d'un aïeul Bitterlin dont j'avais un encadrement dans ma chambre. Grand père sortant en ville, tenant à la main jusqu'à la grille sa bicyclette immense ; pour monter dessus il cherchait le bord du trottoir et perché il avait du mal à trouver son équilibre. Plus tard, Jean Charbonnier, rue Pasteur, aura sensiblement le même vélo...

Les fêtes de juin

Deux belles réunions. Celle de Bernadette, en rapport avec mon goût, et celle de Laurence. Nous y avons admiré Guillaume le magicien qui nous a étonné encore une fois et Dominique dont nous avons découvert les talents d’animateur et de chanteur. Sinon ici et là les invités n’ont pas tari d’éloges sur le jardin. J’aurais pu croire qu’ils étaient télécommandés. En fait, je réalise tous les jours en rentrant fatigué de mes travaux de plein  air que les compliments sont bien mérités, même s’ils n’atténuent pas la fatigue. Je préférerais parfois un partage des tâches qu’il faudra bien arriver à organiser car en arpentant mille fois par jour le jardin en long et en large je finis pas prendre l’allure lourde, pesante du vieux paysan qui exécute les mêmes gestes quotidiennement jusqu’à la fin de sa vie. Le dialogue avec la nature c’est beau mais ce n’est pas toujours gratifiant.

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.