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19 septembre 2014

Les compagnons de bureau dans la nature




Tous les ans j’en parle et on ne peut pas les oublier. Dès la venue des beaux jours c’est un concert permanent à la tombée de la nuit. On aime ou on n’aime pas, les rainettes ne nous demandent pas notre avis, elles croassent de toutes les façons et sur tous les registres. Puis elles se taisent à l'arrivée de l'été.
L’hiver elles se rapprochent de l’habitation et on peut les voir se coller sur la vitre la nuit pour attraper les moucherons attirés par la lumière.
(à gauche, cherchez le bébé rainette dans son environnement ; à droite, bébé rainette grossie sur une feuille de papyrus. Le 04/11/14)
Si l’une ou l’autre arrive à entrer elle vous fera un concert pour vous remercier de la chaleur qui lui donne l’illusion du printemps. Mais il ne faut pas avoir le sommeil léger car il vous sera impossible de fermer l’œil. Alors vous vous mettrez en chasse et si vous réussissez à la dénicher vous aurez de la chance car elle n’est pas grosse. Matthieu et Anne Fr. vous en parleront, c'est peut être une petite grenouille qui les a fait déménager en 2008.
Le premier contact que j’ai eu avec mes voisines nouvellement arrivées a été une demande de leur part, à travers la haie alors que j’arrosais mes plates bandes, de faire taire les grenouilles qui les gênaient dans leur sommeil. Je leur ai répondu poliment que je ferai mon possible pour raisonner ces braves petites bêtes. Les années passant ces personnes ont du s’habituer ou prendre goût au chant des rainettes.
Le lézard aussi fait la chasse aux moustiques, il est capable de rester de longs moments attendant sa proie à proximité de la grenouille. 
Saisissant l’opportunité qui me paraissait peu banale j’ai fixé la progression d’un escargot descendant sur la vitre de mon bureau. Un peu plus tard c’est une araignée attaquant un moustique que j’ai filmée.


18 septembre 2014

Fête de famille


La réunion de famille annuelle, toujours bien organisée par Danielle, m’a donné l’occasion de faire une petite pause vacances dans cet été passé à l’Escoub. Le fossé se creuse de plus en plus entre notre génération, nous les ancêtres maintenant et les suivantes.
Cette année nous étions en Normandie, à Rouen le samedi et à La Saussaye le dimanche

Thérèse avait récupéré les lettres que mon frère Jean Pierre avait reçues des uns et des autres dans les années 47-48 alors qu’à peine entré au séminaire, il avait du faire son service militaire. C’est une superbe rétrospective de cette période riche en événements familiaux. Thérèse, très fière sous son grand chapeau, a distribué, aux correspondants d’alors, qu’elle a pu voir à l’occasion de la réunion, leurs envois respectifs.

J’ai pu ainsi constater que, les autres auteurs et moi-même, nous écrivions très bien à cette époque. Petit Marc câlin, j’avais douze ans, j’étais scout et je m’occupais du jardin d’une façon étonnante. En fait j’ai toujours jardiné mais maintenant c’est mon activité principale.


09 septembre 2014

Décès du cousin Georges

Quoi de plus banal que de décéder ? Ça nous arrive à tous au moins une fois dans notre vie.
Georges était de ma promotion de cousinage (35-36) ; nous faisions de bonnes parties dans le jardin de la rue Pasteur à Joinville, (photo du grand père Georges avec ses 10 petits enfants en 1940, le cousin Georges est à gauche de ses genoux )la vie nous a séparé ensuite, déjà Jean Jacques L. nous avait quitté en 2005. À croire que notre tour se rapproche.
Nous sommes allés, avec Thérèse, voir Georges à l’hôpital en novembre dernier. Il n’était pas très en forme, ses poumons étaient très abîmés par un ancien tabagisme dangereux mais il semblait narguer le mauvais sort en plaisantant.

Très gentil, cherchant à faire plaisir, il a du être une charge dans ses derniers moments pour faire gagner le ciel à Marie Claude et son entourage. Mais comment a-t-il vécu au fond de lui même ? Nous l’aimions bien, c’est le principal.

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.