Archives

28 octobre 2014

L'office du dimanche

Evangile des invités au repas des noces (Matt 22 2-13)

J'apprécie ces temps de rencontre du dimanche autour de l'eucharistie, même sans rien dire.
J'ai l'impression de partager une foi commune et de rejoindre une partie de l'humanité qui m'entoure dans une prière plus ou moins bavarde, chantante ou silencieuse.
Les homélies peuvent y aider. J'aimerais  qu'elles m'appellent à un effort de présence à Dieu et à mes frères. Hélas je somnole le plus souvent, n’entendant qu’à moitié les longs baratins, la plupart du temps, bien inutiles.

Pourrait on aménager un espace, laisser la place à ceux ou celles qui voudraient faire quelques brefs commentaires ou donner des intentions personnelles ? Je sais ! Moi le premier, suis je prêt à m'investir ? J’en fais part par mail au célébrant et ce texte est lu à l’office de ce dimanche : « Nous sommes les invités au festin des noces ; le banquet a commencé ! Arborons nos habits de fête ! Je suis invité mais moi qui me crois le centre du monde, ai-je mis mes habits de fête ? Est-ce que je sais reconnaître les richesses cachées des personnes qui m’entourent ? »

La communication

Mon problème est la communication avec Bérangère. Nous passons une phase difficile.
« La correspondance par mail ou Skype ou téléphonique est très irrégulière, elle  ne me satisfait pas en ce moment. Bérangère ne supporte pas mes analyses. Elle demande des échanges d'infos sans parler du ressenti. J'ai l'impression que, tout en s’intéressant à tout, ailleurs et surtout ici, elle se contente d'appréciations formalistes. Je dois être trop exigeant et devrais accepter qu'elle soit comme elle est. »

Comment communiquer ? On peut trouver sur Internet toutes sortes d’exposés intéressants.

Comment communiquer sans se faire de mal ?

La communication  se fait à partir d’un outil appelé « le dialogue relationnel imago » qui , grâce à sa forme très structurée , favorise un dialogue en profondeur grâce aux qualités qu’il permet de développer: l’écoute mutuelle, l’empathie, la bienveillance , la reconnaissance et la mise en valeur de l’autre; 
Cette approche empathique inconditionnelle crée un climat de sécurité qui nous  permet de  partager  nos désirs profonds, nos joies mais aussi toutes nos peurs et notre vulnérabilité, souvent liées à l’enfance, et qui viennent réveiller notre réactivité et nous empêchent de rester en lien

 L’outil imago permet de comprendre soi- même et de faire comprendre à l’autre  d’où vient notre réactivité et ce dont nous aurions besoin  pour nous sentir en sécurité. il permet de prendre sa part  de responsabilité  dans les difficultés qui nous opposent  sans vouloir changer l’autre .

Nous apprenons ainsi chacun  à recevoir de l’autre  ce dont nous avons besoin et à donner à l’autre ce dont il a besoin…et ce n’est pas toujours facile  car la demande de l’autre  vient toucher  un aspect  qui était  peu  développé chez nous , on pourrait presque dire   « congelé »  .
Mais l’effort que nous faisons pour l’autre, par amour pour lui, nous permet de développer ces parties de nous même que nous avions un peu mis dans l’ombre  et de retrouver chacun toute notre vitalité et toutes nos potentialités : c’est un outil magique qui nous permet de grandir en couple.

Ainsi la confrontation à la  différence de l’autre ne sera pas, comme le dit Christiane Singer  « le signe qu’il faut clore l’aventure, mais,  au contraire qu’il devient passionnant de la poursuivre » 

Bulletin de santé

Je  n'ai eu aucun ennui sérieux, sans prise d'aucun médicament depuis plus d'un an et demi que j’ai consulté un médecin.

Je suis satisfait, je me sens en forme mais un peu seul même si je suis entouré. Je m'occupe principalement du jardin et de la maison. Pourtant l'hiver arrive, je supporte mal le froid et le vent comme aujourd'hui et je me sens toujours fragile des intestins. J'aime tout mais j'ai du mal, je crois, à digérer crudités et légumes, laitages, pain blanc et alcool. Encore que ...
Je resterai plus discret une autre fois car à peine ce bulletin de santé euphorique couché sur le papier je dois m’écraser au fond du lit cloué par la fièvre. En fait ce sont les branchages en particulier les pyracanthes qui ont pris leur revanche et j’ai un doigt tout infecté.
Le lendemain le doigt gonfle, devient rouge, je cherche l’épine au bout du doigt, je ne sais pas quoi faire. Le vent s’est calmé dehors mais il fait froid. J’ai l’impression d’avoir la grippe. Le soir je suis sur le point de partir à l’hôpital, aux urgences, et puis j’alerte Laurence qui, après avoir pris un rendez vous à la clinique, m’envoie, le lendemain, sa fille en vacances. Très fier d’être pris en charge par ma petite fille je la suis docilement. J’espérais un petit coup de bistouri, comme dans le temps avec mon frère Philippe. Non je suis pris en charge par le système, bloc opératoire, anesthésie, le grand jeu. J’en ressors groggy avec une flopée de médicaments à prendre avec un poids lourd, complètement insensible et inerte qui pend au bout de mon bras droit. Hélas j’oublie le vaccin anti tétanique dans le frigo.

Enfin la forme est revenue. Je vais pouvoir continuer mes exploits dans le jardin aidé de mon petit fils Luke qui déborde d’énergie.

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.