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30 novembre 2014

Les 20 ans de la Compagnie du Passeur

Voilà ! Tout est fini ce dimanche soir. Les derniers jeunes niçois, amies et amis de Yaël, des jeunes charmants, dynamiques et créatifs, sont repartis après avoir fait la fête toute la nuit. Ils ont pris la suite de la soirée d’un autre genre, musique et cirque, de David et Laurence, dans la salle de groupe.
Ce fut un événement impressionnant. A L’Entrepot de Venelles, les festivités ont commencé à 18h par la création de la Fac de Nice pour la fin d’année d’étude, comédiennes danseuses et musiciennes. Elles étaient 7 sur le plateau avec un scénario de l’une d’entre elles sur un thème féministe : « Le chant de coquelicot ». J’avais vu la présentation à Nice mais là, ce soir, j’ai été ému aux larmes de voir ma petite fille, actrice et danseuse, accompagnée d’une troupe de qualité, se produire devant nos amis.
La suite du programme ne déméritait pas. D’abord les clowns Passeurs, stagiaires connus,  appréciés que Sylvie dirige et anime depuis quelques années.
Puis après une pause, buffet généreusement approvisionné, c’est le clou de la soirée, « Le Dactyle doré », création théâtrale de Sylvie accompagnée de Dominique son ami musicien. Là aussi beaucoup d’émotion sur les textes de Pierre Magnan qui nous décrivent poétiquement la région de Forcalquier, textes dits par cœur, joués et mis en scène par Sylvie pendant près d’une heure.
Enfin « Ce pas là » est bien arrivé, ... Thierry avec la danseuse Martha

Les photos de la soirée : clic
La plaquette de la compagnie : clic
Les archives de Marc B. : clic

17 novembre 2014

Les vendeurs du temple

Que peut nous dire aujourd’hui  l’Évangile par cet épisode des vendeurs du temple ?
Je reste timide, critique, par rapport à ceux qui assument des responsabilités dans la vie civile ou ecclésiale.
Le plus souvent je cherche mon intérêt personnel avant le bien commun. Je voudrais le bien être matériel avant de penser à la destinée du monde et la mienne qui est de retrouver Dieu.
"Ce qui est sacré ce n'est pas les objets religieux si beaux soient ils mais c'est chaque humain habité par l'Esprit". (voir TC du 6 nov)


Les ateliers spiritualité du Mouvement Poursuivre me permettent d'affermir ma foi certes mais affermir ma foi dans le fait que les certitudes sont vaines, que toutes les religions, opinions ou pratiques pour rechercher Dieu ont du sens et leur valeur. C’est vrai que L'HOMME n'a pas besoin de Dieu pour exister et que le "silence de Dieu" est la réponse à nos doutes.

Odile à Sibourg


Depuis le début de la première semaine de novembre, Odile est pensionnaire de la maison médicalisée de Sibourg, à deux pas d’ici, j’y ai travaillé dans les années 2000. A l’époque, j’ai relaté mes déboires avec mes collègues kinés qui sous traitaient leur charge en prenant des bénéfices que je trouvais abusifs (40% des honoraires que nous payaient le centre et donc la Sécurité Sociale), du capitalisme malhonnête.
Depuis la construction des Feuillades, le centre de rééducation voisin, très en vue dans la région, Celony est devenu un haut lieu  de la réadaptation. Sibourg fait partie du complexe.
Encore à Yvetot, j’avais pris des parts en 1974 dans cette affaire qui se lançait,  pour m’assurer un travail professionnel sans avoir besoin de reprendre une clientèle libérale. En fait j’ai choisi de prendre une place au centre Mirabeau où était déjà installé mon frère Philippe. Ce qui n’a pas été la meilleure solution … car la coopération professionnelle s’est faite plutôt sur le mode compétition avec mon jeune collègue Jean Rémi L., en place depuis deux ans, qui craignait que je lui prenne sa clientèle.
Bref, les fils d’Odile, par l’intermédiaire de Florence et pour la rapprocher de nous, ont choisi de la placer  au soleil, peu généreux ce mois ci, de notre province. Je ne m’attendais pas à ce rapprochement fraternel alors qu’entre Odile et moi, malgré toute l’affection que nous nous portons habituellement, il n’y a jamais eu de grande intimité. Notre patiente est vieillissante mais d’un caractère très heureux malgré les douleurs qui ne la quittent pas.
Sa fille Florence, habite à Peyrolles et est installée comme infirmière à Meyrargues. Elle s’apprêt à l’accueillir à sa sortie de cure pour lui faire passer l’hiver entourée.
Ce samedi, Odile, qui est aussi une adepte du bridge, m’a invité à venir faire un scrabble. Je lui ai fourni ce jeu et elle trouve tous les jours une partenaire pour jouer avec elle. Elle n’y voit pas grand-chose mais a une pratique bien supérieure à la mienne. Je n’étais pas persuadé avoir ce produit chez moi et  j’avoue que je n’ai jamais été très attiré par ces jeux de société, je préfère lire ou taper son l’ordinateur.

La vidéo des progrès réalisés par Odile  en 3 semaines : clic

04 novembre 2014

Le rire

Le Canard enchaîné a publié un numéro spécial consacré aux « nouveaux rois du rire ».



Chacun s’ingénie à faire rire. Beaucoup y réussissent et font fortune avec plus ou moins de talent. Mais le Canard ne parle que des blagues, calembours ou dessins. Les humoristes sont nombreux et il semblerait que personne n’ait été oublié. Pourtant, le personnage qui m’a toujours fait le plus rire c’est bien Charlot qui n’est cité, dans ce recueil, qu’en illustrant les rigolos de la politique dans des dessins de Delambre. Certes, Charlie Chaplin n’est pas nouveau et, s’il faut reconnaître du génie à Coluche ou le mime Marceau, il restera, pour moi, le maître incontesté du rire.

03 novembre 2014

La mort

« Aujourd’hui, c'est à nous de penser à la mort, à la nôtre et de relativiser ce qui n'est pas important. Comme nous le faisons tous les jours en nous endormant, nous allons abandonner définitivement notre peau, notre petite conscience pour entrer dans la Conscience universelle comme la goutte d'eau se fond dans l'océan. »

C’est le message que je voudrais laisser à mon entourage, à mes survivants.

Généralement quand je parle de mourir, on me prend pour un malade. L’important c’est de vivre ! Nous aurons bien le temps de penser à la mort quand nous y serons ! N’avons-nous pas une âme immortelle qui se chargera bien de régler ce genre de problème ? Ce sont mes enfants, ceux qui sont partis, ma mère, mes frères et sœur, mes amis, ceux qui m’ont fait vivre, ceux que j’ai fait vivre aussi, tous m’apprennent à mourir. D’accord, je n’y comprends rien, je ne maîtrise rien, c’est le silence, le silence de Dieu amour, qui m’accompagne.

Qui êtes-vous ?

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Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.