Prendre
des nouvelles, entretenir les relations, communiquer, quelle est la meilleure
façon de faire sans déranger, sans en rajouter sur l’afflux d’informations qui
nous envahissent ?
Je
trouverais un peu dommage qu’il faille être souffrant pour obtenir de
l’attention. Depuis mon malaise on s’inquiète de moi
Bérangère,
elle, ne souhaite pas être ni sollicitée ni dérangée. Devrais je abandonner
toute idée de compagnonnage ? Je n’ose
même plus dire « on ne sait jamais … » Je tente pourtant de lui faire une
demande :
« En
échange des communications que je t'adresse, je souhaiterais que,
régulièrement, chaque jour, pourquoi pas, tu me laisses un message. Une
contrainte peut être mais qui me parait en cohérence avec l'intimité que nous
avons engagée. J'aurais voulu en parler ce matin au téléphone mais, excepté
pour l'échange d'infos, le vive voix ne me parait pas pratique. Tu comprendras
que je ne peux plus faire cavalier seul et que j'ai besoin de ce soutien pour
ma santé globale. »
Mais
l’épisode du malaise m’a valu des témoignages particulièrement riches voire
pittoresques avec certains de mes correspondants et en particulier mes
enfants :
Lambert :
« … Alors arrête de faire tout un fromage de ces malaises et fais donc
partir ces cristaux! Bon sang! Où est passée ton insouciance? Perdue en même
temps que ta vitalité? Soit dit en passant qu'il paraît on ne peut plus normal
de devoir adopter un rythme raisonnable à ton âge. T'as même un peu tardé pour
ça! »
JPhi :
« Je te souhaite, à toi, à tous d'ailleurs, de finir sobrement et
agréablement. Je serais malheureux ce jour là dans tous les cas. Je le serai
encore plus de te voir, un jour, dans l'incapacité et d'en être conscient. Je
t'aime et te souhaite de vivre encore pleinement le plus longtemps
possible! »
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